À quoi sert le Plan local d’urbanisme (PLU) ?

Sep 9, 2024 | Urbanisme

Cet article vous a plu, partagez-le !

PY CONSEIL, cabinet d’avocats en droit public à Grenoble et Gap, vous accompagne dans toutes vos démarches liées au droit de l’urbanisme, que ce soit pour vous conseiller sur un projet immobilier ou pour un recours devant le tribunal administratif.

Nous intervenons également à distance, via visioconférence, pour offrir nos services partout en France, et vous représenter efficacement grâce à la dématérialisation des procédures via Télérecours.

Exemple de réussite à Grenoble : la reconversion du quartier de la Presqu’île

À Grenoble, la reconversion du quartier de la Presqu’île grâce à un Plan Local d’Urbanisme (PLU) visionnaire a transformé cette ancienne zone industrielle en un pôle de recherche, innovation et de vie durable. Aujourd’hui, la Presqu’île est un modèle d’urbanisme moderne, intégrant logements, bureaux, laboratoires de recherche, un pôle universitaire et de vastes espaces verts.

Qu’est-ce que le Plan Local d’Urbanisme (PLU) ?

Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) est un document réglementaire de planification urbaine, inscrit dans le Code de l’urbanisme (articles L151-1 et suivants), qui régit l’aménagement du territoire d’une commune. Il fixe les règles de construction et d’occupation des sols applicables aussi bien aux particuliers qu’aux entreprises et aux collectivités publiques.

Le PLU définit :

Le zonage :

Le PLU découpe le territoire communal en différentes zones à usages spécifiques. Chaque zone est soumise à des règles particulières en matière d’occupation et d’utilisation des sols. Les principales catégories de zones sont :
• Zones U (zones urbaines) : Ces zones sont déjà urbanisées ou susceptibles de l’être à court terme. Elles comprennent les zones résidentielles, commerciales, industrielles ou mixtes.
• Zones AU (zones à urbaniser) : Zones destinées à être urbanisées à moyen ou long terme, après aménagement ou viabilisation (accès à la voirie, réseaux d’eau, électricité, etc.).
• Zones A (zones agricoles) : Elles sont réservées aux activités agricoles et protègent les terres contre l’urbanisation. L’objectif est de préserver l’exploitation des terres et d’éviter leur artificialisation.
• Zones N (zones naturelles) : Ces zones sont protégées pour leurs qualités paysagères, écologiques ou patrimoniales. Les constructions y sont fortement limitées ou interdites, sauf pour certaines activités liées à l’agriculture ou aux loisirs respectueux de l’environnement.

Les servitudes :

Le PLU impose des servitudes d’utilité publique ou des restrictions sur l’utilisation des sols dans certains secteurs pour des raisons de sécurité, de protection environnementale ou d’ordre public. Ces servitudes visent à :

• Protéger les sites naturels (bois, forêts, zones inondables, côtes), les monuments historiques ou les zones classées au titre du patrimoine.
• Assurer la sécurité dans des zones exposées à des risques naturels (inondations, glissements de terrain) ou technologiques (proximité de sites industriels).
• Préserver les infrastructures publiques (réseaux d’électricité, d’eau, de transport). Cela implique souvent des interdictions de construire ou des limites aux types de constructions autorisées.

Les règles de construction :

Le PLU définit des règles précises qui s’appliquent à la construction et à l’aménagement des bâtiments dans chaque zone. Ces règles ont pour objectif de garantir un développement harmonieux, respectueux de l’environnement et du cadre de vie. Les principales règles concernent :

• La hauteur des constructions : Le PLU fixe des hauteurs maximales pour préserver l’esthétique de la commune et éviter d’obstruer certaines vues panoramiques.
• La densité de construction : Depuis la suppression du coefficient d’occupation des sols (COS) en 2014, la densité est régulée par le coefficient d’emprise au sol (CES), qui limite la surface d’un terrain pouvant être construite. Certaines communes imposent un coefficient de biotope pour préserver les espaces verts.
• Les reculs par rapport aux voies publiques et aux autres constructions : Le PLU impose des distances minimales entre les constructions, les voies publiques et les limites de propriété pour préserver l’intimité et l’accès à la lumière naturelle.
• Accès et sécurité publique : Le PLU définit des règles pour garantir la sécurité publique, concernant notamment les voies d’accès pour les véhicules d’urgence (pompiers), les sorties de secours obligatoires pour certains types de bâtiments et les normes de sécurité incendie. Certaines zones classées à risques sont également soumises à des restrictions spécifiques de construction.
• Les critères architecturaux : Certains PLU imposent des contraintes en matière de style architectural, d’harmonie des façades, de matériaux utilisés, ou de couleurs pour préserver l’identité et le charme de la commune, notamment dans des zones classées ou historiques.
• L’utilisation des matériaux : Dans certaines zones, des matériaux spécifiques sont imposés par le PLU pour respecter l’environnement naturel ou architectural local, comme l’utilisation de pierre, bois ou tuiles traditionnelles.
• La gestion des eaux pluviales : Le PLU impose souvent des solutions de gestion durable des eaux pluviales (toitures végétalisées, systèmes de drainage, surfaces perméables) pour éviter les inondations et limiter l’imperméabilisation des sols.
• L’accessibilité et adaptation au handicap : Le PLU garantit l’accessibilité des bâtiments aux personnes à mobilité réduite, en imposant des rampes, ascenseurs et autres aménagements adaptés pour les bâtiments publics ou collectifs.
• Respect de l’intérêt des lieux avoisinants : Le PLU impose des règles pour préserver l’intérêt et le cadre de vie des habitants des zones avoisinantes. Ces mesures sont mises en place pour garantir une cohabitation respectueuse entre les différentes zones urbaines et rurales.
• Préservation du cadre de vie et du patrimoine : Les PLU intègrent souvent des règles de préservation du patrimoine architectural, naturel ou historique. Dans les zones protégées, les nouvelles constructions doivent s’intégrer de manière discrète et respectueuse, en utilisant des techniques ou des matériaux traditionnels et en limitant leur impact visuel sur le paysage ou les monuments classés.

Comment se compose le PLU ?

Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) est constitué de plusieurs pièces, chacune ayant une fonction dans la gestion du sol, l’urbanisme et la protection de l’environnement.

• Le diagnostic territorial

Le diagnostic territorial est l’analyse préalable qui identifie les besoins et les enjeux de la commune. Il prend en compte l’état actuel du territoire, la démographie, l’économie locale, les infrastructures et les contraintes naturelles (inondations, zones protégées, etc.). Ce diagnostic sert de base pour orienter l’ensemble des décisions prises dans le PLU.

• Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD)

Le PADD fixe les grandes orientations du développement de la commune pour les prochaines décennies. Il est centré sur le développement durable, l’urbanisation raisonnée, la mixité sociale, la protection des espaces naturels et agricoles, ainsi que la gestion des risques. Le PADD reflète la vision stratégique des élus en matière de développement urbain, économique, et environnemental. Il constitue la charpente du PLU, autour de laquelle s’articulent toutes les autres dispositions.

• Les Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP)

Les OAP traduisent les grandes lignes du PADD en projets concrets. Ces orientations sont spécifiques à certains secteurs de la commune et peuvent concerner des quartiers à urbaniser, à rénover ou à protéger. Elles détaillent la façon dont les aménagements doivent s’opérer dans ces zones pour garantir une cohérence avec les objectifs de développement durable et de préservation du cadre de vie.

• Le règlement (écrit et graphique)

Le règlement du PLU est divisé en deux parties :
• Le règlement écrit : Il fixe les règles précises d’urbanisme applicables à chaque zone (zones urbaines, naturelles, agricoles, à urbaniser). Il établit des règles sur la hauteur des constructions, la densité, les retraits par rapport aux voies publiques, les matériaux, etc.
• Le règlement graphique : de document cartographique illustre la répartition des différentes zones d’urbanisation. Il délimite les zones constructibles, celles soumises à des restrictions, ainsi que les secteurs protégés (zones inondables, monuments classés, etc.).

• Les annexes

Les annexes regroupent plusieurs documents complémentaires et obligatoires. Elles concernent des informations sur les servitudes d’utilité publique (réseaux d’eau, d’électricité, de transport), les risques naturels (inondations, mouvements de terrain), les plans d’exposition au bruit, ainsi que des documents techniques comme les schémas d’assainissement. Les annexes complètent le règlement en encadrant des contraintes particulières sur certaines parcelles.

• Le rapport de présentation

Le rapport de présentation est un document essentiel qui accompagne toutes les étapes du PLU. Il justifie les choix opérés dans le cadre du PLU, en expliquant les décisions prises à partir du diagnostic territorial et des orientations du PADD. Ce rapport explique en quoi le PLU répond aux enjeux de la commune et respecte les exigences légales. Il contient également une évaluation des impacts environnementaux du projet d’urbanisme.

• Les servitudes d’utilité publique

Ces servitudes représentent des contraintes supplémentaires imposées par des impératifs de sécurité ou de gestion des infrastructures publiques (réseaux de transport, d’énergie, de communication). Elles restreignent l’usage du sol dans certaines zones et sont intégrées au règlement et aux annexes.

Quels sont les objectifs du PLU ?

Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) vise à planifier et encadrer l’aménagement du territoire dans une commune ou un groupement de communes, en prenant en compte des impératifs environnementaux, sociaux et économiques. Il repose sur plusieurs objectifs stratégiques définis par le Code de l’urbanisme, et se structure autour des grands principes suivants :

  1. Développement durable :

Le PLU inscrit ses actions dans une logique de développement durable, en respectant les principes énoncés aux articles L101-1 et suivants du Code de l’urbanisme. Son objectif est de gérer les ressources de manière écoresponsable, notamment par :

• La modération de la consommation d’espace : En limitant l’étalement urbain et en encourageant la densification et la réhabilitation des zones déjà urbanisées, le PLU cherche à limiter l’artificialisation des sols.
• La promotion des transports durables : Le PLU soutient les infrastructures de transport favorisant les mobilités douces (vélos, transports en commun) pour réduire les émissions de CO₂ et encourager les déplacements non motorisés.
• L’amélioration de la performance énergétique : Les nouvelles constructions doivent respecter des règles de performance énergétique plus élevées, et des mesures sont prises pour favoriser l’utilisation des énergies renouvelables.
• La préservation des ressources naturelles : Le PLU prend des mesures pour protéger les ressources en eau, en limitant l’imperméabilisation des sols et en veillant à une gestion raisonnée des zones naturelles. Cela concerne également la gestion des risques naturels comme les inondations.

  1. Équilibre des aménagements et mixité sociale :

Le PLU favorise la mixité fonctionnelle et sociale, en diversifiant les usages du sol et en assurant une répartition harmonieuse des activités économiques, des logements et des services publics. Cela inclut :
• Zones résidentielles, commerciales, industrielles et agricoles : Le PLU assure que chaque zone est planifiée en fonction de ses usages, avec une répartition équilibrée des infrastructures. Cela permet de limiter les déséquilibres entre zones urbaines et rurales, et de réduire la pression foncière dans certaines régions.
• Accès aux logements et équipements publics : Le PLU garantit que les infrastructures essentielles (logements sociaux, écoles, équipements sportifs et culturels) sont suffisamment réparties sur le territoire pour répondre aux besoins des habitants.
• Mixité des logements : Le PLU veille à proposer une offre variée de logements, intégrant des logements sociaux, intermédiaires et pour toutes les catégories de population. Cela favorise la cohésion sociale au sein des quartiers.
• Soutien à l’économie locale : Le PLU peut également intégrer des dispositions visant à soutenir le développement économique avec des zones dédiées aux activités commerciales, artisanales et industrielles. Ces zones sont planifiées pour assurer une proximité avec les zones résidentielles, réduisant ainsi les trajets domicile-travail.

  1. Protection de l’environnement et du patrimoine :

La protection des espaces naturels et agricoles est un des objectifs fondamentaux du PLU. Ce document impose des règles pour garantir la pérennité des zones naturelles et leur protection face à l’urbanisation :
• Préservation des continuités écologiques : Le PLU doit intégrer la protection des corridors écologiques pour favoriser la biodiversité et maintenir des espaces de migration pour la faune et la flore.
• Protection des zones à risque : Dans le cadre de la prévention des risques naturels (inondations, glissements de terrain, etc.), le PLU interdit ou limite strictement les constructions dans ces zones pour protéger les habitants et l’environnement. Des études d’impact environnemental sont souvent exigées avant tout projet de construction dans des zones sensibles.
• Préservation des paysages et du patrimoine : Le PLU impose des règles pour préserver les paysages naturels, les sites classés et les monuments historiques. Les projets d’aménagement doivent respecter ces éléments patrimoniaux, garantissant ainsi l’intégration harmonieuse des nouvelles constructions dans l’environnement bâti et naturel.
• Lutte contre l’artificialisation des sols : Pour limiter la consommation d’espaces naturels et agricoles, le PLU favorise la réhabilitation des friches industrielles ou des zones déjà urbanisées avant d’autoriser de nouvelles constructions sur des terrains vierges.

  1. Participation des citoyens et transparence :

Le PLU intègre un processus participatif. Les citoyens, acteurs locaux et entreprises sont invités à participer aux différentes phases d’élaboration du document, que ce soit par le biais de réunions publiques, de consultations ou d’enquêtes publiques. Cela permet de garantir que le projet d’aménagement du territoire reflète les attentes et les besoins des habitants tout en assurant une gouvernance locale transparente.

  1. Prise en compte des enjeux intercommunaux et régionaux :

Enfin, le PLU doit tenir compte des politiques supra-communales (par exemple, les Schémas de Cohérence Territoriale – SCoT) afin d’assurer une cohérence entre les différents niveaux de planification territoriale. Il est également conçu pour permettre une planification à long terme en tenant compte des dynamiques économiques, démographiques et environnementales à une échelle plus large.

Comment s’applique le PLU ?

L’application du Plan Local d’Urbanisme (PLU) est encadrée par des procédures rigoureuses, conformément aux dispositions du Code de l’urbanisme. Il agit comme un outil de planification réglementaire qui fixe les règles d’utilisation des sols sur une commune ou un groupement de communes, et régit les projets d’aménagement et de construction.

  1. Instruction des demandes de permis de construire :

Le PLU est la référence pour l’instruction des demandes d’autorisations d’urbanisme, notamment les permis de construire, les déclarations préalables, et autres autorisations. Lorsqu’un particulier ou un professionnel dépose une demande de permis de construire, celle-ci est examinée pour vérifier sa conformité avec les dispositions du PLU. Les points suivants sont systématiquement vérifiés :

• Zonage : La localisation du projet doit respecter le zonage défini par le PLU, qui divise la commune en zones urbaines (U), agricoles (A), naturelles (N), ou à urbaniser (AU).
Règles architecturales : Le projet doit se conformer aux prescriptions architecturales (hauteur, volumétrie, matériaux) et aux aspects visuels du règlement de la zone où se situe le terrain.
• Normes environnementales : La conformité aux règles environnementales, comme la protection des continuités écologiques ou la gestion des eaux pluviales, est essentielle. Ces règles permettent de s’assurer que le projet ne porte pas atteinte aux espaces naturels ou protégés.
• Respect des servitudes d’utilité publique : Certaines zones peuvent être soumises à des restrictions particulières liées à des servitudes (réseaux d’eau, protection contre les risques naturels, etc.).

Si le projet est conforme à ces critères, l’autorisation est accordée. En cas de non-conformité, le projet peut être refusé s’il n’est pas en adéquation avec les exigences du PLU.

  1. Révisions et modifications du PLU :

Le PLU n’est pas un document figé, il peut faire l’objet de modifications ou de révisions en fonction des évolutions des politiques publiques et des besoins de la commune.

• Révision : Une révision est nécessaire lorsqu’il s’agit de modifications majeures. Cela peut concerner des changements significatifs dans les orientations d’aménagement ou des ajustements liés à des projets d’envergure, comme la création de nouveaux quartiers ou des infrastructures. La révision suit une procédure précisée, intégrant une concertation publique et parfois une évaluation environnementale.
• Modification simplifiée : Pour des changements mineurs, comme l’ajustement d’une règle de zonage ou une modification de détail n’affectant pas les grandes orientations du PLU, une procédure simplifiée peut être utilisée. Cela permet à la commune d’adapter son PLU plus rapidement, sans remettre en cause ses grandes lignes directrices.

Ces révisions et modifications doivent respecter des procédures strictes et sont soumises à des enquêtes publiques afin de garantir la transparence et la participation citoyenne.

Comment contester le PLU ?

Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) peut faire l’objet d’élaboration, révisions ou de modifications pour s’adapter à l’évolution des politiques publiques, des projets d’aménagement ou des besoins locaux. Toutefois, il existe plusieurs moyens de recours pour contester ces modifications, en fonction de leur légalité externe et interne.

Moyens de légalité externe :

Ces moyens concernent la procédure d’adoption du PLU, et sont utilisés pour invalider une révision ou une modification en raison de vices procéduraux :

• L’incompétence : Le recours peut être formé si la décision a été prise par une autorité non compétente. Si la révision est engagée par une personne incompétente, cela constitue un vice d’incompétence.
• Vice de forme : Si les formes ne sont pas respectées, le PLU peut être annulé.
• Vice de procédure : Si les étapes procédurales (consultations, enquêtes publiques) ne sont pas correctement suivies, la révision ou modification peut être annulée par le tribunal administratif.

Moyens de légalité interne :

Les moyens de légalité interne visent à contester le fond de la décision, en mettant en lumière des incohérences dans les règles édictées par le PLU :

• La violation de la loi : Si le PLU révisé enfreint des normes supérieures, qu’il s’agisse de lois nationales, européennes, ou d’engagements internationaux (comme la protection des sites Natura 2000), un recours pour violation de la loi peut être formé.
• L’erreur manifeste d’appréciation : Si le classement d’une parcelle ne reflète pas sa situation réelle, comme une parcelle classée en zone agricole alors qu’elle est située dans une zone urbanisée, cela constitue une erreur manifeste d’appréciation. Le recours peut être introduit pour demander d’annuler cette erreur.
• Le détournement de pouvoir : L’autorité administrative doit toujours agir dans l’intérêt général. Si une modification du PLU favorise des intérêts privés ou enfreint des objectifs publics (comme la protection de l’environnement), cela peut constituer un détournement de pouvoir.

Délais de recours :

Le délai pour contester une révision ou modification du PLU est de deux mois à compter de la publication de la décision.

Effets du recours :

Si le tribunal administratif constate une irrégularité, il peut annuler tout ou partie de la révision ou modification du PLU. Cela a pour effet de rétablir les dispositions antérieures du PLU. De plus, toutes les décisions d’urbanisme prises sur la base du PLU révisé, comme les permis de construire, peuvent également être annulées.

L’exception d’illégalité :

Même après expiration du délai de recours, il est possible de contester indirectement un PLU en soulevant une exception d’illégalité lors d’un autre contentieux (par exemple, contre un permis de construire basé sur le PLU modifié). Cela permet d’attaquer la légalité du PLU et d’obtenir une annulation partielle ou totale.
Ces recours permettent de garantir que les modifications du PLU respectent la procédure légale et protègent les droits des citoyens, ainsi que l’environnement et l’aménagement du territoire.

Recours contre le PLU : Votre défense avec PY CONSEIL

Si vous avez des questions sur le droit de l’urbanisme ou si vous souhaitez contester une décision liée à un PLU, PY CONSEIL est à votre service.

Nous vous accompagnons pour défendre vos droits en matière d’urbanisme, que ce soit en présentiel à Grenoble et Gap ou à distance via visioconférence. Nous vous assistons dans la saisine du tribunal administratif pour contester des décisions contraires à vos intérêts ou à la réglementation.

Cet article vous a plu, partagez-le !

Contactez Maître Aurélien PY

Vous rencontrez un problème en lien avec cet article ? Vous avez besoin d’aide ?
N’hésitez pas à prendre rendez-vous avec Maître PY.

Derniers articles sur le même thème :