Vos droits et comment obtenir réparation pour le préjudice que vous subissez
Vous attendez depuis trop longtemps une décision de la justice administrative, et les délais s’allongent bien au-delà de ce qui est raisonnable. Cette lenteur impacte votre vie, vos projets et vos finances. Face à cette situation frustrante, que pouvez-vous faire ? Quels sont vos droits ? Cet article, rédigé par le cabinet PY CONSEIL et Aurélien PY, vous explique comment faire valoir votre droit à un jugement rapide et obtenir l’indemnisation qui vous revient. Grâce à notre accompagnement, accessible via visioconférence dans toute la France, vous avez les moyens de défendre vos intérêts sans attendre davantage.
Le droit à un jugement dans un délai raisonnable
Vous avez le droit d’obtenir une décision de justice dans un délai raisonnable. Ce droit fondamental, garanti par la Convention européenne des droits de l’homme (article 6 §1), impose à l’État de faire fonctionner ses juridictions efficacement pour éviter des délais excessifs. Le cabinet PY CONSEIL, dirigé par Aurélien PY, est à vos côtés pour faire valoir ce droit, en toute proximité grâce à notre service de visioconférence, peu importe où vous vous trouvez en France.
Un délai anormalement long devient un véritable préjudice pour vous. Depuis l’arrêt Magiera de 2002, le Conseil d’État reconnaît la responsabilité de l’État en cas de délai excessif, et ce droit vous permet de demander réparation pour les préjudices subis. Avec PY CONSEIL, vous bénéficiez de conseils précis pour monter un dossier solide et aller au bout de vos démarches.
Quels préjudices sont liés aux délais anormalement longs ?
Vous subissez peut-être plusieurs types de préjudices à cause de cette lenteur :
• Préjudice financier : Vos démarches qui s’éternisent entraînent des pertes économiques, des frais juridiques supplémentaires ou des manques à gagner importants. • Préjudice moral : Le stress, la frustration et le sentiment d’injustice deviennent des fardeaux au quotidien. • Préjudice personnel et professionnel : Vos projets personnels et professionnels sont suspendus en raison des décisions retardées, ce qui vous empêche d’avancer sereinement.
Avec le cabinet PY CONSEIL, nous vous aidons à démontrer chacun de ces préjudices afin que vous obteniez une indemnisation intégrale. Grâce à notre service de visioconférence, nous pouvons vous accompagner où que vous soyez en France.
Les critères d’appréciation du délai raisonnable
Chaque situation est différente, et le délai raisonnable dépend des particularités de votre affaire. Voici les critères principaux :
• La complexité de votre dossier : Des affaires plus techniques, comme celles touchant l’urbanisme ou l’environnement, nécessitent parfois plus de temps.
• Votre comportement et celui des autres parties : Toute tentative de retarder volontairement le processus peut jouer en votre défaveur.
• L’importance de l’affaire pour vous : Plus vos intérêts financiers ou personnels sont engagés, plus la justice doit agir vite.
Le cabinet PY CONSEIL vous conseille sur l’appréciation de votre dossier et vous aide à prouver la nature excessive du délai. Nous nous chargeons de l’ensemble des démarches, avec un accès facile grâce à la visioconférence.
Que faire si votre procédure administrative est anormalement longue ?
Pour obtenir une indemnisation lorsque les délais s’éternisent, voici comment procéder. Aurélien PY et son équipe de PY CONSEIL vous guident à chaque étape pour maximiser vos chances de succès. • Déposez une demande d’indemnisation préalable : Nous commençons par adresser une demande au Garde des Sceaux. Sans réponse sous deux mois, votre demande est considérée rejetée, et vous pourrez alors porter l’affaire devant le Conseil d’État. • Action en responsabilité contre l’État : Après ce refus, ou en l’absence de réponse, nous pouvons engager une action en responsabilité auprès du Conseil d’État pour obtenir réparation pour les préjudices que vous avez subis.
Exemples concrets de délais anormaux et d’indemnisations obtenues
Si vous êtes victime d’un délai anormalement long dans votre procédure administrative, plusieurs cas récents permettent d’illustrer les indemnisations obtenues en fonction du préjudice moral et financier :
• Affaires d’urbanisme : Dans des affaires d’urbanisme sans complexité majeure, les procédures s’étendant sur plus de trois ans ont conduit à des indemnisations atteignant jusqu’à 5 000 euros pour les préjudices moral et financier subis par le justiciable. • Retards de première instance : Dans des cas où des procédures sans difficulté technique particulière se sont prolongées au-delà de cinq ans, les tribunaux ont accordé jusqu’à 8 000 euros d’indemnisation, couvrant à la fois le préjudice financier lié aux coûts additionnels et le préjudice moral dû à l’anxiété générée par l’attente. • Retard significatif en contentieux administratif : Une procédure administrative ayant duré plus de 11 ans a entraîné une indemnisation de 6 000 euros, en dépit de la complexité relativement faible de l’affaire, pour compenser le stress prolongé et les coûts indirects engendrés.
Le cabinet PY CONSEIL, fort de son expertise en droit administratif, vous assiste pour évaluer votre préjudice et maximiser vos chances d’indemnisation en s’appuyant sur des cas similaires et la jurisprudence. Ces exemples démontrent qu’il est possible d’obtenir réparation, pour peu que la procédure soit correctement engagée et les preuves bien documentées.
Quel montant d’indemnisation espérer ?
Les indemnisations pour préjudice moral varient généralement entre 1 500 et 5 000 euros, mais peuvent être plus élevées pour un préjudice financier avéré. Par exemple :
• 200 euros par mois de retard peuvent être accordés pour indemniser le préjudice moral. • Préjudice matériel : Vous pouvez être indemnisé pour l’intégralité des pertes financières, si vous en apportez la preuve.
Avec l’assistance de notre cabinet d’avocat en droit public à Grenoble, vous bénéficiez de conseils professionnels pour optimiser le montant de votre indemnisation en tenant compte de chaque aspect de votre préjudice.
Comment maximiser vos chances d’obtenir une indemnisation ?
Préparons un dossier solide ! Rassemblez toutes les preuves de vos préjudices financiers (documents comptables, frais engagés, etc.) et moraux (témoignages, courriels de relance, etc.) pour appuyer votre demande. Aurélien PY, avocat expert en droit administratif au cabinet PY CONSEIL, vous accompagne dans toute la France pour faire valoir vos droits. En vous guidant dans chaque étape de la procédure, nous renforçons vos chances d’obtenir une indemnisation complète et juste pour le préjudice subi.
Ne subissez plus la lenteur de la justice
Vous n’êtes pas seul face aux délais interminables de la justice administrative.
Si vous subissez cette attente, vous pouvez contacter le cabinet PY CONSEIL pour obtenir l’indemnisation des préjudices que vous avez endurés. Nous vous proposons des consultations en visioconférence partout en France, sans contrainte géographique. Avec ces conseils et informations, vous disposez des clés pour protéger vos intérêts.
PY CONSEIL, cabinet d’avocats en droit public, vous assiste dans tous vos recours devant le tribunal administratif. Que vous soyez dans une grande ville ou une plus petite localité, nous intervenons à distance via visioconférence, en utilisant des outils comme Télérecours pour gérer vos litiges en toute simplicité, où que vous soyez en France. Grâce à la dématérialisation des procédures, nous offrons des services à distance, sans besoin de déplacement physique, que ce soit dans les grandes villes comme Paris, Lyon, Marseille, ou dans des zones moins accessibles. Nous recevons également en présentiel dans nos bureaux à Grenoble et Gap.
Nous proposons également des solutions de médiation et de modes alternatifs de règlement des litiges pour vous aider à trouver une issue favorable à vos différends sans passer par une procédure judiciaire complexe.
Qu’est-ce que le tribunal administratif ?
Le tribunal administratif est la juridiction compétente pour résoudre les litiges entre les administrés (particuliers, entreprises) et les administrations publiques (État, collectivités territoriales, établissements publics). Il traite une grande variété de contentieux, notamment :
• Urbanisme : Contentieux sur les déclarations d’utilité publique, les plans locaux d’urbanisme ou les préemptions. • Permis de construire : Contestations concernant l’octroi ou le refus de permis de construire. • Fonction publique : Litiges liés aux carrières des agents publics, sanctions disciplinaires, mutations, ou refus de promotion. • Responsabilité administrative : Litiges découlant d’une faute de l’administration ayant causé un préjudice à un administré (ex. : erreur dans la délivrance d’un acte administratif). • Domanialité publique : Contentieux liés à l’occupation du domaine public ou à l’expropriation pour cause d’utilité publique.
Le rôle du tribunal administratif est de garantir que les décisions de l’administration respectent les principes de légalité et de proportionnalité, et qu’elles ne causent pas de préjudice disproportionné aux droits des citoyens.
Comment contester une décision administrative devant le tribunal administratif ?
Pour contester une décision administrative, le succès du recours dépend largement des moyens juridiques que vous pouvez invoquer devant le tribunal administratif. Voici les principaux moyens de recours et des pistes pour bien les exploiter.
Vice de forme
Un vice de forme peut être invoqué lorsque la procédure suivie par l’administration n’a pas respecté les règles imposées par la loi ou les règlements :
• Absence de motivation : La décision administrative doit être motivée, c’est-à-dire expliquer les raisons de droit et de fait qui la justifient. D’après l’article L211-2 du Code des relations entre le public et l’administration, une décision non motivée est illégale et peut être annulée. • Notification irrégulière : Si la décision n’a pas été notifiée correctement (absence de mention des voies et délais de recours), le délai de recours ne commence pas à courir, ce qui permet de la contester même après l’expiration théorique du délai de deux mois.
Vice de compétence
Le vice de compétence concerne les cas où l’autorité qui a pris la décision n’avait pas le pouvoir légal de le faire : • Incompétence territoriale : Si la décision a été prise par une autorité n’ayant pas compétence sur le territoire. • Incompétence matérielle : Si l’autorité n’a pas le pouvoir légal de prendre la décision sur le sujet.
Erreur manifeste d’appréciation
Ce moyen est invoqué lorsque l’administration a commis une erreur flagrante dans son appréciation des faits ou du droit : • Évaluation erronée : Si l’administration a fondé sa décision sur une appréciation manifestement inexacte des faits (ex. : un refus de permis de construire fondé sur des éléments incorrects).
Détournement de pouvoir
Un détournement de pouvoir est un moyen de recours lorsque l’administration a pris une décision dans un but autre que celui pour lequel le pouvoir lui a été conféré par la loi :
• Utilisation abusive des compétences : Si l’administration a utilisé ses pouvoirs à des fins non prévues par la loi.
Erreur de droit
L’erreur de droit survient lorsque l’administration applique incorrectement une règle juridique : • Mauvaise interprétation des textes législatifs ou réglementaires : Si la décision repose sur une mauvaise application ou interprétation de la loi ou du règlement.
Atteinte disproportionnée aux droits
L’administration doit s’assurer que ses décisions sont proportionnées aux objectifs poursuivis. Une atteinte excessive aux droits individuels ou aux libertés publiques peut être un motif pour contester la décision.
Exploitation des moyens de recours
Pour bien utiliser ces moyens, il est essentiel de :
• Rassembler des preuves : Tous les documents et preuves qui appuient vos arguments doivent être fournis (courriers, décisions administratives, rapports d’expertise). • Appuyer le recours sur des bases juridiques solides : Chaque moyen doit être fondé sur une règle précise du droit administratif. Un avocat compétent en droit public, comme PY CONSEIL, pourra vous aider à structurer ces moyens de manière à maximiser vos chances de succès.
Procédure de recours devant le tribunal administratif
Une fois que le recours est déposé devant le tribunal administratif, voici les étapes principales de la procédure :
• Enregistrement de la requête : Le dossier est enregistré par le greffe et attribué à un juge rapporteur. • Échange des mémoires : L’administration répond au recours par un mémoire en défense, auquel vous répondez avec un mémoire en réplique. Chaque échange doit être appuyé par des preuves solides. • Avis du rapporteur public : Avant l’audience, le rapporteur public émet un avis sur la légalité de la décision administrative attaquée. • Audience et délibéré : Lors de l’audience, votre avocat présente vos arguments. Le tribunal rend sa décision à une date ultérieure après délibération.
Recours à distance et dématérialisation : Services accessibles partout en France
Que vous soyez à Paris, Lyon, Marseille ou dans une ville de taille plus modeste, PY CONSEIL vous propose une assistance à distance grâce à la visioconférence, Télérecours, et d’autres outils dématérialisés. Nous gérons vos dossiers administratifs sans nécessiter votre présence physique, vous offrant une approche moderne et efficace de la gestion des litiges administratifs.
La dématérialisation des procédures permet de suivre votre dossier quelle que soit votre localisation géographique ou votre contentieux. Ce mode de fonctionnement flexible et adapté à la réalité numérique actuelle vous permet de résoudre vos litiges en toute sérénité.
Avec PY CONSEIL, cabinet d’avocats en droit public à Grenoble et Gap, vous bénéficiez d’une expertise complète pour contester efficacement toute décision administrative devant le tribunal administratif, partout en France, grâce à notre assistance à distance. Nous vous garantissons une gestion fluide de votre dossier, que ce soit par visioconférence, Télérecours, ou lors d’audiences en présentiel, pour une résolution rapide et efficace de vos litiges administratifs. Prenez rendez-vous facilement pour une consultation en ligne.
Le harcèlement scolaire est un problème qui touche de nombreux élèves en France. Il se manifeste par des actes de violence physique ou verbale, d’exclusion ou de discrimination répétés et peut avoir des conséquences très graves sur la santé mentale et physique des victimes. D’où la nécessité de prendre des mesures contre le harcèlement scolaire.
Face à ce phénomène, l’État et le Ministère de l’éducation nationale mettent en place différents outils et dispositifs pour lutter contre le harcèlement dans les écoles du premier degré.
Le harcèlement scolaire, un sujet de préoccupation majeur dans les écoles
Chaque jour, des élèves sont confrontés à des actes de violence verbale, physique ou psychologique, source d’une profond mal être social et psychologique. Les victimes de harcèlement sont nombreuses.
Le harcèlement scolaire peut revêtir de nombreuses formes, allant des moqueries et des insultes à la propagation de rumeurs malveillantes, en passant par les agressions physiques et la cyberintimidation. Ces comportements, souvent répétés et intentionnellement nuisibles, créent un climat toxique au sein du milieu scolaire, qui compromet le droit fondamental des élèves à un environnement éducatif sûr et sain.
Les conséquences du harcèlement scolaire sont dévastatrices. Les victimes peuvent souffrir de stress, d’anxiété, de dépression et même de pensées suicidaires. Leurs résultats scolaires peuvent également en pâtir, entraînant une baisse de la motivation et de la confiance en soi. De plus, les effets du harcèlement peuvent persister à long terme, affectant la santé mentale et les relations sociales des victimes.
Quelles sont les nouvelles mesures pour lutter contre le harcèlement scolaire dans les établissements du premier degré ?
Le décret n° 2023-782 du 16 août 2023 a créé de nouvelles dispositions, pour permettre aux chefs d’établissement de lutter plus efficacement contre le harcèlement scolaire.
Quelle est la définition du harcèlement scolaire ?
La jurisprudence administrative avait déjà eu l’occasion de proposer une définition du harcèlement scolaire.
Il a par exemple été considéré que, le harcèlement scolaire se définissait, comme le fait pour un élève ou un groupe d’élèves de faire subir de manière répétée à un camarade des propos ou comportements agressifs, tels des moqueries, brimades, humiliations ou insultes, qui entraînent généralement une dégradation des conditions de vie de la victime (TA de Limoges, 20 octobre 2022, n° 2200973).
D’autres décisions semblant exiger la démonstration de l’existence d’un rapport de force et de domination durable et répétée et ayant pour effet de dégrader les conditions d’apprentissage et d’altérer la santé physique et psychique de l’élève victime (TA de Melun, 7 mai 2021, n° 2104189).
Quelles sont les nouvelles prérogatives destinées aux Chefs d’établissement dans la lutte contre le harcèlement scolaire ?
Depuis le 16 août 2023, le code de l’éducation a introduit de nouvelles prérogatives pour les chefs d’établissement.
« Lorsque le comportement intentionnel et répété d’un élève fait peser un risque caractérisé sur la sécurité ou la santé d’un autre élève de l’école, le directeur d’école, après avoir réuni l’équipe éducative, met en œuvre, en associant les parents de l’élève dont le comportement est en cause, toute mesure éducative de nature à faire cesser ce comportement.
Le directeur de l’école peut, à titre conservatoire, suspendre l’accès à l’établissement de l’élève dont le comportement est en cause pour une durée maximale de cinq jours. »
Désormais, les Directeurs et Chefs d’établissements pourront directement prendre des mesures éducatives de nature à faire cesser un comportement, notamment de harcèlement scolaire.
Surtout, le Directeur d’établissement pourra, à titre conservatoire, interdire l’accès de l’établissement à un élève pour une durée maximale de cinq jours.
Il doit être précisé que cet acte ne constitue pas une sanction disciplinaire, mais bien une mesure conservatoire. Autrement-dit, un chef d’établissement sera disposé à prendre d’autres mesures, à la suite d’une décision valant suspension temporaire de l’établissement.
Toutefois, ce type de décisions supposera la réunion des trois conditions cumulatives suivantes :
Un comportement intentionnel de l’élève ;
Un comportement répété de l’élève ;
Un risque caractérisé pour la sécurité ou la santé d’un autre élève.
Outre le caractère strict de ces conditions, le dernier élément nécessitera de démontrer l’existence d’un risque particulier. Autrement-dit, la suspension temporaire d’un élève ne sera possible, que lorsque la présence de l’élève concerné présente un danger imminent ou grave pour la sécurité ou la santé d’un autre élève.
C’est ce que laisse supposer la formulation de cette disposition.
Reste à savoir comment le juge appréciera cette condition.
Enfin, lorsque les mesures éducatives n’ont pas eu pour effet de changer le comportement de l’élève, le Législateur a introduit la possibilité de demander au Maire de la Commune de procéder à la radiation de l’élève et son inscription dans un autre établissement scolaire.
Ainsi, l’article R. 411-11-1 du code de l’éducation prévoit en son alinéa 2 que :
« Si, malgré la mise en œuvre des mesures mentionnées au premier alinéa, le comportement de l’élève persiste, le directeur académique des services de l’éducation nationale, saisi par le directeur de l’école, peut demander au maire de procéder à la radiation de cet élève de l’école et à son inscription dans une autre école de la commune ou, lorsque les compétences relatives au fonctionnement des écoles publiques ont été transférées à un établissement public de coopération intercommunale, dans une école du territoire de cet établissement. Lorsque la commune ne compte qu’une seule école publique, la radiation de l’élève ne peut intervenir que si le maire d’une autre commune accepte de procéder à son inscription dans une école de cette commune.
L’élève fait l’objet, dans sa nouvelle école, d’un suivi pédagogique et éducatif renforcé jusqu’à la fin de l’année scolaire en cours.
Lorsque le directeur d’école saisit le directeur académique des services de l’éducation nationale pour mettre en œuvre la procédure de radiation prévue au deuxième alinéa, il peut, à titre conservatoire, suspendre l’accès de l’école à l’élève pendant la durée de cette procédure. »
Cette possibilité n’est pas nouvelle puisqu’elle avait déjà été introduite dans la circulaire n° 2014-088 du 9 juillet 2014, relatif au règlement de type départemental des écoles maternelles et élémentaires publiques.
Cette mesure fait désormais partie intégrante du code de l’éducation.
Maître Aurélien PY, votre avocat en droit administratif : Me Aurélien PY et son équipe interviennent dans toute la France, pour l’ensemble de vos questions en droit administratif, également appelé droit public.
En pratique, il n’existe pas de distinction entre le droit public et le droit administratif. Un client recherchant un avocat compétent dans l’un de ces domaines peut intervenir.
Qu’est-ce que le droit public ?
Le droit administratif ou droit public concerne toute problématique :
Que vous rencontrez avec une administration ;
Qu’une administration rencontre avec une autre administration.
Quel que soit le domaine, vous pouvez exercer un recours administratif, aussi appelé recours gracieux.
Dans certains cas, ce recours préalable est obligatoire. C’est également le cas lorsque vous souhaitez engager la responsabilité de l’administration et demander une indemnisation pour réparer l’ensemble des préjudices que vous avez subis. En effet, dans cette hypothèse, il est obligatoire d’envoyer préalablement une demande à l’administration, laquelle pourra répondre expressément ou ne pas répondre (suivant les cas, cela vaudra décision tacite de refus ou d’acceptation).
Attention, pour ce faire il y a des délais à respecter.
Par ailleurs, en cas de rejet de votre demande (expresse ou tacite), il est possible d’engager dans un certain délai, une requête ou recours devant le Tribunal administratif compétent.
Dans quels domaines votre avocat en droit administratif peut vous accompagner ?
Me Aurélien PY, avocat en droit administratif ou droit public, intervient dans toute la France, dans l’ensemble des domaines du droit public.
C’est notamment le cas :
Du droit de l’urbanisme pour les affaires concernant les permis de construire et autres autorisations d’urbanisme, les plans locaux d’urbanisme ou encore les infractions d’urbanisme ; l’expropriation pour cause d’utilité publique ;
Du droit de la fonction publique : pour les affaires relatives à la carrière des agents publics (du recrutement au départ en retraite);
Du droit des libertés publiques ou libertés fondamentales: défense des libertés publiques contre des mesures de police édictées par une administration (exemples : atteintes à la liberté d’opinion, d’expression, de réunion, la liberté syndicale, le droit de grève, etc.) ;
Domanialité publique: limite entre le domaine public et le domaine privé, propriété publique ; autorisation d’occupation du domaine public ;
Responsabilité administrative: recours contre l’administration pour réparer les préjudices subis par une décision ou un comportement de l’administration (travaux publics, responsabilité hospitalière, etc.) ;
Contestation de titres de recettes (titre exécutoire, avis des sommes à payer, lettres de relance, saisies administratives à tiers détenteur, etc.) ;
Collectivités territoriales: conseil aux collectivités territoriales (collectivités locales, communes), accompagnement pour résoudre leurs problématiques, défense devant les juridictions administratives et judiciaires ;
Ainsi, toute affaire visant à contester une décision édictées par l’administration peut être confiée à Me PY.
Où votre avocat en droit public peut-il intervenir ?
Partout en France !
Un avocat en France, est nécessairement rattaché à un barreau d’appartenance. En ce qui concerne Me Aurélien PY, celui-ci est inscrit au Barreau de GRENOBLE.
En pratique, cela n’a pas de grande importance.
En effet, de nombreux rendez-vous, comme le suivi de dossiers, peuvent tout à fait se faire grâce à la visioconférence, outil à votre disposition. Cela permet à Me Aurélien PY d’intervenir dans toute la France.
Me Aurélien PY peut également se déplacer à votre demande, suivant un devis préalable, pour vous accompagner en médiation ou dans vos affaires, sur l’ensemble du territoire Français.
De plus, pour déposer une requête devant une juridiction administration ou spécialisée, cela se fait de façon dématérialisée, notamment via l’application Télérecours. Aucun déplacement n’est requis.
Pendant la procédure, tout se fait également à distance par cette application : dépôt et réception des mémoires notamment.
Seule l’audience en fin de procédure est physique. La procédure étant écrite, il n’est pas obligatoire de s’y rendre, même si cela est parfois conseillé.
Quoiqu’il en soit, toute intervention fait systématiquement l’objet d’un devis, suivi d’une convention d’honoraires à signer entre le cabinet et le client. Cela permet de garantir la transparence sur les honoraires qui seront appliqués pendant la procédure.
Qu’est-ce qui différencie votre avocat en droit administratif ?
Me Aurélien PY a élaboré une méthode fondée sur l’identification des besoins de ses clients, en vue de comprendre vos attentes et objectifs.
Cette étape préalable résulte nécessairement d’un rendez-vous (physique ou en visio), à l’issue duquel le cabinet vous propose un accompagnement sur-mesure adaptés à vos objectifs :
Médiation ou mode de règlement amiable du litige (négociations, conciliation, etc.) ;
Recours contentieux devant le Tribunal administratif ;
Pour ce faire, vous pourrez remettre au cabinet un questionnaire destiné à mieux comprendre l’historique et les enjeux de votre dossier
Les axes développés reposent toujours sur une discussion préalable et des documents remis à Me Aurélien PY qui permettront de définir une stratégie partagée entre l’avocat et son client.
Les clients de notre cabinet d’avocat en droit public intervenant sur l’ensemble du territoire français, nous saisissent régulièrement de dossiers afférents à des décisions de retrait d’agrément.
C’est notamment le cas de décision de retrait d’agrément d’assistante familiale.
Plusieurs moyens peuvent être invoqués pour tenter d’obtenir le retrait (recours gracieux) ou l’annulation (recours devant le Tribunal administratif) d’une telle décision. Il est également possible de saisir le juge en urgence, compte tenu des conséquences d’une telle décision sur la vie de la personne concernée, notamment privée de son emploi.
Pour ce faire, il existe des moyens dits de « légalité externe », c’est-à-dire qui concernent la forme de l’acte ou la procédure.
Par exemple, il peut être relevé l’obligation de motivation (article L. 421-6 du code de l’action sociale et des familles). La motivation d’une décision de retrait d’un agrément d’assistante familiale doit être suffisamment motivée (CE, 7 mai 2015, n°373313). Cela recouvre plusieurs critères que notre cabinet développe pour ses clients.
Il existe ensuite des moyens dits de « légalité interne », c’est-à-dire davantage lié à la légalité de la décision sur le fond (en droit et en fait).
Par exemple, le moyen de l’erreur manifeste d’appréciation ou erreur grossière.
Au regard des textes en vigueur et de la jurisprudence, il semble par exemple qu’un retrait d’agrément est illégal s’il est uniquement basé sur les faits à partir desquels avait été diligentée une enquête préliminaire confiée à la gendarmerie à la suite d’un signalement et d’une plainte d’un tiers ultérieurement classée sans suite (article L. 421-3 du code de l’action sociale et des familles ; article L. 421-6 du code de l’action sociale et des familles ; CE, 3ème et 8ème sous-sections réunies, 09 mars 2012, n° 339851).
Surtout, le moyen du caractère disproportionné de la décision est essentiel. En effet, une telle décision de retrait d’agrément a selon nous, le caractère d’une sanction, de sorte que le principe de proportionnalité devrait trouver à s’appliquer.
Outre ces quelques exemples, d’autres moyens peuvent encore être développés. Dans chaque dossier, Me Aurélien PY et son équipe développent la meilleure argumentation pour défendre ses clients en fonction des faits du dossier.
Notre cabinet reste à votre disposition pour engager tenter de solutionner à l’amiable un tel litige ou porter vous défendre devant le Tribunal administratif.
Avocat Grenoble droit Public et droit administratif , Maître Aurélien PY vous accompagne dans les problématiques relatives au droit public, aussi appelé droit administratif. Vous pouvez interroger le cabinet pour un conseil, une consultation écrite plus technique et pour engager un recours contentieux.
De manière schématique, l’on peut dire que le droit public régit les relations entre d’une part, les personnes publiques entre elles (État, collectivités territoriales, etc.) et d’autre part, entre les personnes privées et les personnes publiques.
Si vous souhaitez contester une décision prise par l’administration, il faut vous rapprocher d’un avocat compétent en droit public et en matière de procédures administratives. Me PY a été formé dans ces matières à la Faculté de droit, mais également lors de stages pratiques et de plusieurs années de collaboration au sein de cabinets spécialisés en droit public & droit administratif. Il a également intégré le Tribunal administratif de Marseille où il a travaillé auprès de magistrats administratifs.
Avocat Grenoble droit Public et droit administratif : Le contentieux administratif concerne les recours initiés contre une décision de l’administration devant les tribunaux.
En matière contentieuse, les juridictions le plus souvent compétentes pour juger des affaires de droit public / droit administratif sont le Tribunal administratif, la Cour administrative d’appel et enfin le Conseil d’État.
Avocat Grenoble droit Public : il existe d’autres voies de recours pour tenter d’obtenir l’annulation d’une décision défavorable
Il est important de tenter de privilégier lorsque cela est possible, la voie amiable, par un recours hiérarchique ou gracieux. De plus, d’autres modes de règlement des litiges que la voie judiciaire peuvent être envisagés. Il s’agit par exemple pour les administrés de saisir le défenseur des droits, d’envisager une mesure de médiation (recours à un tiers en qualité de médiateur), de conciliation (le tiers a pour mission de proposer une solution aux parties), de transaction (accord entre les parties homologuée par un jugement), d’arbitrage dans des situations plus rares.
En pratique, vous pouvez contester les décisions défavorables de l’administration dans diverses matières telles que le droit administratif, le droit de l’urbanisme et l’environnement, le droit de la fonction publique, le droit public économique, le droit des marchés publics et des contrats administratifs, le droit des services publics, le droit administratif des biens.
Le droit administratif couvre donc un large spectre de matières.
Le droit constitutionnel concerne par exemple l’organisation constitutionnelle de la France. Depuis le 1er mars 2010, il est possible à toute personne de contester dans le cadre d’un litige devant le juge, la constitutionnalité d’une disposition législative qui porte atteinte aux droits et libertés que la Constitution garantit. C’est le mécanisme de la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) reconnu par l’article 61-1 de la Constitution de la Vème République. Ainsi, les lois et les ordonnances ratifiées par le Parlement peuvent être contestées par ce mécanisme après leur promulgation.
Plusieurs critères sont vérifiés lors de l’examen de la question prioritaire de constitutionnalité : si la disposition législative est applicable, si cette disposition n’a pas déjà été déclarée conforme à la Constitution et si la question présente un caractère sérieux. Si les conditions sont réunies, la juridiction administrative transmet la question au Conseil d’Etat qui dispose d’un délai de trois mois pour se prononcer et décider ou non de saisir le Conseil Constitutionnel. Le Conseil Constitutionnel s’il est saisi dispose également d’un délai de trois mois pour se prononcer en déclarant la disposition conforme ou contraire à la Constitution.
Avocat Grenoble droit Public : le droit administratif général
Il concerne plus spécifiquement les recours contre les décisions prises par l’administration (aussi appelés recours administratifs).
C’est par exemple le cas des mesures de police administrative dans le but de maintenir l’ordre public et à éviter les troubles à l’ordre public constitué de la tranquillité, la sécurité et la salubrité publiques, mais également l’environnement ou encore l’esthétique.
Mais la mesure de police édictée peut être illégale si elle est disproportionnée par rapport au but poursuivi. Les libertés publiques sont protégées (association, expression, réunion, circulation, liberté du commerce et de l’industrie) et la mesure de police doit être proportionnée.
Le juge peut être saisi d’un recours en excès de pouvoir contre une mesure de police administrative prise par le Préfet, le maire ou toute autre autorité de police, en référé voire en responsabilité. Le juge exerce un contrôle de proportionnalité pour s’assurer que la mesure est légale. Il vérifie ainsi que la mesure est justifiée et proportionnée en temps et en lieu par rapport au but poursuivi de protection de l’ordre public.
Le droit administratif ou droit public concerne également la possibilité d’engager la responsabilité de l’administration pour obtenir réparation suite à un préjudice subi et dont celle-ci est responsable.
En matière de responsabilité administrative, le recours à un avocat est obligatoire. Quelques exemples peuvent être cités comme les dommages de travaux publics par exemple.
Un ouvrage public peut être à l’origine de dommages de travaux publics pour lesquels l’administration est responsable. Mais il existe aussi des dommages liés au fonctionnement même de l’ouvrage public, à des nuisances que celui-ci peut provoquer (bruit, odeurs, poussières, défaut d’entretien de l’ouvrage, etc.), à une baisse de fréquentation en raison de travaux entrepris devant un commerce. Vous pouvez obtenir une indemnisation en raison des préjudices subis. La responsabilité de l’administration peut aussi être engagée en matière hospitalière par exemple, ou encore du fait d’un acte illégal édicté par l’administration. Il est nécessaire qu’il existe un préjudice indemnisable, que l’administration ait commis une faute sauf dans certains cas de responsabilité sans faute, et un lien de causalité entre la faute et le préjudice indemnisable. La demande indemnitaire est adressée à la personne responsable puis en cas de refus devant la juridiction administrative.
Avocat droit Public et droit administratif Grenoble : Le droit de l’urbanisme
Le droit de l’urbanisme relève également du droit public et du droit administratif. Selon le code de l’urbanisme, il s’agit pour les collectivités compétentes, d’harmoniser leurs prévisions et leurs décisions d’utilisation de l’espace afin « d’aménager le cadre de vie, d’assurer sans discrimination aux populations résidentes et futures des conditions d’habitat, d’emploi, de services et de transports répondant à la diversité de ses besoins et de ses ressources, de gérer le sol de façon économe, d’assurer la protection des milieux naturels et des paysages ainsi que la sécurité et la salubrité publiques et de promouvoir l’équilibre entre les populations résidant dans les zones urbaines et rurales et de rationaliser la demande de déplacements ».
Grossièrement, il s’agit de la planification juridique des prévisions en matière d’urbanisme, de l’urbanisme réglementaire et des autorisations d’urbanisme. Dans cette matière, le cabinet intervient aussi bien en matière de négociations ou pour résoudre un litige par la voie amiable puis le cas échéant, contentieuse. Certaines décisions de type réglementaire ou individuelle peuvent porter atteinte aux droits. En matière de décisions individuelles, il s’agit le plus souvent d’un refus opposé par l’administration à une demande d’autorisation d’urbanisme : certificat d’urbanisme, déclaration préalable de travaux, permis de construire, permis d’aménager, permis de démolir. D’autres décisions peuvent encore être contestées telles qu’un arrêté interruptif de travaux, une décision de refuser la conformité des travaux, une décision de préemption contre des acquéreurs évincés ou locataires d’un immeuble préempté, une autorisation d’unité touristique nouvelle, une déclaration de travaux, une décision d’opposition à déclaration de travaux, une attestation de conformité, etc. Les décisions réglementaires sont celles sur le fondement desquelles sont prises les autorisations individuelles et leur contestation ne doit donc pas être négligée. Il s’agit par exemple de la décision d’élaboration, de modification ou d’abrogation d’un plan local d’urbanisme (PLU) ou d’un plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi). Mais également d’une délibération approuvant un plan d’aménagement d’une zone, un schéma directeur, un schéma de cohérence territoriale (SCOT), l’arrêté de création d’une zone d’aménagement concerté (ZAC), la déclaration d’utilité publique, etc. Il existe d’autres possibilités de recours que le juge administratif. En cas de préjudice causé par une construction ou une autorisation d’urbanisme, il est également possible de demander son interruption devant le juge judiciaire dans différentes situations parmi lesquelles les troubles anormaux du voisinage. En matière de préemption et d’expropriation, le cabinet peut vous assister dans la contestation de décisions de déclarations d’utilité publique, observations auprès du commissaire enquêteur lors de l’enquête publique négociations des indemnités d’expropriation, contestation des arrêtés de cessibilité, la fixation des indemnités. Le cabinet dispose d’expérience en doit de l’urbanisme et peut utilement vous conseiller sur vos droits et chances de succès en cas de recours. Il peut également vous assister pour initier une démarche amiable pour tenter d’obtenir gain de cause sans conflit.
Avocat Grenoble droit Public : Le droit de la fonction publique
fait aussi partie du droit administratif et du droit public. Il concerne les relations entre l’administration et ses agents publics et leur statut. Il en est ainsi notamment des problématiques relatives à l’accès à la fonction publique, à la carrière, à la rémunération, les sanctions disciplinaires, les décisions individuelles portant atteinte aux droits des fonctionnaires, mais également aux agents contractuels.
Parmi le matières relatives au droit administratif et au droit public, il faut encore citer le droit des marchés publics et des contrats administratifs
Il existe de nombreux types de contrats, et notamment les marchés publics et délégations de service public. Dans toute procédure d’appel d’offres, l’administration doit respecter les principes essentiels de la commande publique, à savoir l’égal accès des candidats, la transparence des procédures et l’égalité de traitement des candidats. Le cabinet peut vous accompagner dans la préparation des procédures d’appel d’offres mais également pour contester une procédure qui méconnaît le droit de la commande publique. Si votre candidature ou votre offre est rejetée, vous pourrez engager :
une procédure d’urgence, le référé précontractuel voire contractuel si le contrat a déjà été conclu (dans certaines hypothèses cependant) ;
une procédure au fond dite Tarn-et-Garonne accompagnée le cas échéant d’un référé visant à suspendre l’attribution du marché
Une fois le contrat conclu, des difficultés peuvent survenir lors de l’exécution ou de la résiliation. Me Aurélien PY dispose d’une bonne connaissance de ces procédures, suite à une expérience professionnelle en chambre des marchés publics au sein du Tribunal administratif de Marseille, mais également plusieurs années de pratique professionnelle en qualité d’avocat.
Le droit public et le droit administratif couvrent également la propriété des personnes publiques, c’est-à-dire la gestion de leur domaine public et de leur domaine privé.
Les personnes publiques sont en effet propriétaires de très nombreux biens mobiliers et immobiliers, lesquels n’obéissent pas aux mêmes règles selon leur appartenance au domaine public ou au domaine privé de la collectivité propriétaire. Le domaine public est gouverné par des règles particulières, il est inaliénable, incessible, et imprescriptible. Le domaine public fait donc l’objet d’une protection particulière et ne peut être ni vendu, ni acquis par l’effet du temps (usucapion), contrairement au domaine privé.En revanche, il est possible d’obtenir une convention d’occupation temporaire du domaine public (terrasses des cafés, restaurants, autres types d’activités) qui permet d’occuper le domaine public, en contrepartie du paiement d’une redevance. Cette convention est toujours révocable et précaire eu égard aux principes précités. De plus, le domaine public et le domaine privé relèvent en outre de tribunaux différents, puisque les tribunaux de l’ordre judiciaire sont compétents en matière de domaine privé, alors que le tribunal administratif est compétent pour ce qui concerne le domaine public.
Le cabinet intervient en matière de conseil, de préparation d’actes, de consultations et de contentieux relatifs à la domanialité.
Il est parfois difficile de savoir si un bien appartient au domaine privé ou public d’une collectivité territoriale, ce qui change tout puisque les régimes applicables sont totalement différents. Le cabinet peut vous assister dans la recherche du régime applicable à un bien.
Vous pouvez également faire appel au cabinet en cas de souhait de conclusion d’une convention d’occupation du domaine public, mais aussi si vous souhaitez acquérir un bien appartenant au domaine privé d’une personne publique ou obtenir le déclassement d’un bien appartenant à son domaine public afin de l’acheter.
Le cabinet vous assiste encore en matière de contentieux liés à l’occupation du domaine public et du domaine privé.
Avocat Grenoble droit Public et droit administratif
En droit des services publics
le cabinet PY CONSEIL engage toutes démarches de nature à favoriser la bonne marche des services publics pour les administrés. Vous pouvez le saisir en cas de manquements aux principes fondamentaux des services publics : continuité du service public, mutabilité du service public et enfin égalité devant le service public. Il est du reste possible de contester les actes relatifs à l’organisation et au fonctionnement du service et les actes individuels à l’égard de l’usager d’un service public administratif. Il intervient de surcroît en cas d’ atteinte à vos droits et prérogatives ou à vos conditions de travail si vous êtes agent public ou fonctionnaire. Par ailleurs, le cabinet accompagne les entreprises privées dans leurs interventions économiques publiques ou pour contester la création d’un service public. Par exemple, vous pouvez prendre attache en matière :
d’élaboration d’un contrat de la commande publique ; de contestation si votre candidature ou votre offre est rejetée dans le cadre d’une procédure d’appel d’offres ;
de recours contre un règlement de police illégal qui préjudicie aux droits d’un commerçant (baisse de fréquentation, perte de chiffre d’affaires, etc.) ;
de recours contre des décisions attribuant des aides publiques locales à une entreprise, refusant d’accorder une aide publique ou supprimant celle-ci (aide publique, vente d’un terrain à un prix inférieur à sa valeur vénale, etc.) ;
de sanctions économiques infligées à votre entreprises par l’administration
En droit public et droit administratif, le cabinet PY CONSEIL assiste également les candidats aux élections en droit électoral (élu ou non élu) en cas de contestation des résultats d’une élection municipale, législative ou régionale.
Le droit public et le droit administratif couvrent également la propriété des personnes publiques, c’est-à-dire la gestion de leur domaine public et de leur domaine privé.
Les personnes publiques sont en effet propriétaires de très nombreux biens mobiliers et immobiliers, lesquels n’obéissent pas aux mêmes règles selon leur appartenance au domaine public ou au domaine privé de la collectivité propriétaire. Le domaine public est gouverné par des règles particulières, il est inaliénable, incessible, et imprescriptible. Le domaine public fait donc l’objet d’une protection particulière et ne peut être ni vendu, ni acquis par l’effet du temps (usucapion), contrairement au domaine privé.En revanche, il est possible d’obtenir une convention d’occupation temporaire du domaine public (terrasses des cafés, restaurants, autres types d’activités) qui permet d’occuper le domaine public, en contrepartie du paiement d’une redevance. Cette convention est toujours révocable et précaire eu égard aux principes précités.De plus, le domaine public et le domaine privé relèvent en outre de tribunaux différents, puisque les tribunaux de l’ordre judiciaire sont compétents en matière de domaine privé, alors que le tribunal administratif est compétent pour ce qui concerne le domaine public.
Le cabinet intervient en matière de conseil, de préparation d’actes, de consultations et de contentieux relatifs à la domanialité.
Il est parfois difficile de savoir si un bien appartient au domaine privé ou public d’une collectivité territoriale, ce qui change tout puisque les régimes applicables sont totalement différents. Le cabinet peut vous assister dans la recherche du régime applicable à un bien.
Vous pouvez également faire appel au cabinet en cas de souhait de conclusion d’une convention d’occupation du domaine public, mais aussi si vous souhaitez acquérir un bien appartenant au domaine privé d’une personne publique ou obtenir le déclassement d’un bien appartenant à son domaine public afin de l’acheter.
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