L’installation d’un abri pour voiture ouvert, ou carport, est une solution pratique pour protéger vos véhicules des intempéries tout en restant accessible. Cependant, avant de débuter votre projet, il est important de déterminer si vous avez besoin d’une autorisation d’urbanisme. Les démarches dépendent de plusieurs facteurs : la taille de la structure, son emplacement et les règlements d’urbanisme de votre commune. PY CONSEIL, votre avocat en droit de l’urbanisme vous donne toutes les explications sur ce sujet.
Que dit la loi ?
En France, les abris de voiture sont soumis aux règles du Code de l’urbanisme qui détermine les formalités nécessaires en fonction de l’envergure de la construction. Deux types d’autorisations sont couramment impliqués :
La déclaration préalable de travaux pour les carports de faible envergure.
Le permis de construire pour les structures plus imposantes.
Les critères principaux : surface et hauteur
Le Code de l’urbanisme précise que les formalités varient en fonction de la surface au sol et de la hauteur de l’abri :
Moins de 5 m² : Aucun permis n’est requis, tant que le carport ne dépasse pas cette surface et n’est pas situé dans une zone protégée (comme un secteur sauvegardé ou un site classé)
De 5 à 20 m² : Une déclaration préalable de travaux est requise si l’emprise au sol ne dépasse pas 20 m². Cela concerne la majorité des carports standards.
Plus de 20 m² en zone non protégée : Un permis de construire devient obligatoire
Bon à savoir : Dans une zone urbaine couverte par un PLU (Plan Local d’Urbanisme), un carport jusqu’à 40 m² peut être installé avec une simple déclaration préalable
Quelles sont les règles locales applicables ?
Les règles peuvent également varier en fonction du Plan Local d’Urbanisme (PLU) de votre commune :
Distance aux limites de propriété : Dans de nombreuses communes, un carport doit être implanté à au moins 3 mètres des limites de votre propriété. Toutefois, cette distance peut être modifiée par le PLU
Proximité des voies publiques : Si l’abri est visible depuis la rue, des restrictions peuvent s’appliquer pour préserver l’aspect esthétique. Il est donc essentiel de consulter votre PLU en amont.
Comment faire une déclaration préalable de travaux ?
Si une déclaration préalable est requise, le dossier à soumettre en mairie doit contenir plusieurs pièces obligatoires :
Un plan de situation du terrain pour localiser le projet dans la commune.
Un plan de masse de la future construction, vue de dessus, incluant les distances aux limites de propriété.
Des documents descriptifs de l’aspect extérieur de la structure pour évaluer son intégration dans le paysage local.
Une fois la déclaration déposée, la mairie dispose d’un délai d’un mois pour répondre. En cas d’absence de réponse, l’autorisation est considérée comme tacite
Permis de construire : quand est-il obligatoire ?
Un permis de construire est nécessaire si le carport dépasse les 20 m² en zone non protégée, ou 40 m² en zone urbaine avec PLU. Dans ce cas, un dossier plus complet doit être soumis, avec notamment :
Les plans de façade et de toiture pour présenter le projet en détail.
Un plan de coupe du terrain et de la construction, montrant l’implantation sur le terrain.
La demande de permis est généralement instruite en deux mois, mais le délai peut être prolongé pour des secteurs protégés.
Que faire en cas de refus ?
Si votre demande de permis ou déclaration préalable est refusée, vous avez la possibilité de :
Déposer un recours gracieux auprès de la mairie pour demander de revoir sa décision. Ce recours doit être fait dans les deux mois suivant la notification du refus.
Saisir le tribunal administratif en cas de refus confirmé, avec l’assistance d’un avocat expert en droit de l’urbanisme pour renforcer vos chances de succès en démontrant que le refus est infondé.
Je suis à votre disposition, avec le cabinet PY CONSEIL, pour vous guider dans toutes les démarches afin que votre projet respecte la réglementation et se concrétise sans embûches. N’hésitez pas à contacter notre cabinet d’avocats en droit public pour plus d’informations.
En tant que propriétaire immobilier, vous pouvez être concerné par la présence d’un mur de soutènement jouxtant une voie publique, particulièrement s’il est situé à l’aplomb de celle-ci. Les murs de soutènement ont un rôle technique essentiel, notamment pour contenir des terres et prévenir des éboulements. Cependant, leur statut juridique peut s’avérer complexe lorsqu’ils sont en contact direct avec une voie publique, et des questions de responsabilité peuvent émerger, que ce soit pour leur entretien, leur réparation, ou en cas d’incident.
Cet article vous fournira des informations précises sur les implications et les responsabilités attachées aux murs de soutènement en bordure du domaine public, afin que vous puissiez agir en toute connaissance de cause.
Qu’est-ce qu’un mur de soutènement ?
Un mur de soutènement est un ouvrage de maçonnerie destiné à contenir des terres, des remblais ou des talus pour éviter l’érosion ou l’effondrement de terrain. Ce type de mur peut se situer en bordure de votre propriété, surtout si celle-ci est surélevée par rapport à une route ou une voie publique adjacente. Sa fonction est principalement de stabiliser les sols, mais il peut également contribuer indirectement à la sécurité de la voie publique s’il empêche la chute de matériaux sur celle-ci.
Quand un mur de soutènement devient-il un accessoire de la voie publique ?
Le statut de domanialité publique d’un mur de soutènement n’est pas systématique, mais il peut être reconnu sous certaines conditions. Selon le Conseil d’État, un mur de soutènement peut être considéré comme un accessoire de la voie publique lorsque :
• Il est indispensable à la sécurité de la voie publique, par exemple, s’il empêche des chutes de matériaux sur cette voie. • Aucun titre de propriété privée n’existe pour ce mur ou n’attribue sa propriété à des tiers.
La jurisprudence administrative confirme qu’un mur situé à l’aplomb d’une voie publique et dont la présence évite des glissements de terrain est juridiquement intégré au domaine public, même si le mur soutient également des terres appartenant à un propriétaire privé. Cette interprétation repose donc sur la vocation du mur vis-à-vis de la sécurité publique, et non uniquement sur sa fonction de soutènement des sols privés.
Conséquences de la domanialité publique du mur de soutènement
Pour vous, comme propriétaire, la qualification de « domaine public » d’un mur de soutènement a plusieurs conséquences concrètes :
• Entretien et responsabilités : L’entretien d’un mur classé comme accessoire de la voie publique relève généralement de la collectivité publique responsable de la voie, par exemple, la commune ou le département. En effet, dans cette situation, la collectivité est tenue de veiller à la sécurité de la voie et à la solidité de ses dépendances. • Responsabilité en cas de sinistre : Si un éboulement survient à cause d’un mur de soutènement qualifié d’accessoire de la voie publique, la responsabilité pourrait incomber à la collectivité. Toutefois, cette responsabilité peut être partagée ou transférée selon la preuve de l’entretien ou du manque d’entretien du mur par la collectivité. • Absence de droits exclusifs : En tant que propriétaire, si le mur est considéré comme un accessoire de la voie publique, il ne vous est pas permis de modifier, réparer ou démolir ce mur sans l’accord préalable de la collectivité publique, même s’il borde directement votre propriété. Toute intervention doit être autorisée pour préserver l’intégrité de la voie.
Comment savoir si un mur de soutènement relève du domaine public ?
La question de la domanialité publique d’un mur de soutènement dépend souvent de plusieurs critères techniques et juridiques. Vous pouvez procéder ainsi pour vérifier le statut d’un mur en bordure de votre propriété :
• Recherchez un titre de propriété : Si un acte notarié ou autre titre vous indique comme propriétaire exclusif du mur, vous pourriez devoir en assumer l’entretien. • Consultez les archives cadastrales et hypothécaires : Ces documents peuvent parfois préciser si le mur a été acquis ou construit par une personne publique. • Faites évaluer le mur par un expert : En cas de doute, il peut être pertinent de faire appel à un expert en construction ou en droit de l’urbanisme pour déterminer la vocation du mur.
Les services municipaux ou départementaux sont également des interlocuteurs utiles, car ils peuvent souvent fournir des informations historiques ou techniques sur l’infrastructure routière avoisinante.
Responsabilités et obligations des propriétaires pour les murs privés de soutènement
Si le mur de soutènement en question ne relève pas du domaine public, alors en tant que propriétaire, vous êtes probablement responsable de son entretien et de sa sécurité. Cela inclut notamment :
• L’obligation d’entretien et de réparation : Les articles du Code civil relatifs à la propriété vous imposent d’assurer l’entretien régulier du mur pour éviter tout effondrement ou glissement dangereux. • La responsabilité civile en cas de dommage : Si le mur venait à causer un dommage, comme un éboulement sur une route ou un trottoir, votre responsabilité pourrait être engagée, notamment s’il est prouvé que le mur n’a pas été correctement entretenu. • Possibilité de recours en cas de défaut de la collectivité publique : Dans certaines circonstances, si vous considérez que la sécurité de votre propriété est compromise par une voie publique en contrebas, il est possible de signaler cette situation aux collectivités locales et de demander des aménagements de sécurité.
Bonnes pratiques pour les propriétaires : sécurité et conformité juridique
• Inspectez régulièrement les murs de soutènement : En particulier après des intempéries, vérifiez que votre mur est bien stable.
• Documentez vos démarches d’entretien si vous êtes mentionné comme propriétaire du mur : En cas de litige, des preuves d’entretien (factures, attestations de professionnels) seront utiles.
• Engagez un expert en cas de doute : Si des signes de fissures ou d’instabilité apparaissent, contactez un professionnel pour évaluer la sécurité de l’ouvrage.
• Maintenez des relations avec la collectivité : En cas de murs proches d’une voie publique, signalez tout risque d’éboulement potentiel pour favoriser une gestion préventive des risques.
Conclusion : Mieux comprendre pour mieux gérer son patrimoine
Les murs de soutènement en bordure de domaine public représentent un enjeu à la fois sécuritaire et juridique pour les propriétaires immobiliers. Que vous soyez responsable de son entretien ou qu’il soit considéré comme un accessoire de la voie publique, la gestion de ces ouvrages est essentielle pour éviter des incidents ou des responsabilités inattendues.
Cet article fournit une vue d’ensemble, mais chaque situation est unique et mérite une analyse individualisée. Si vous avez des questions spécifiques ou des doutes, n’hésitez pas à consulter Aurélien PY et son équipe, avocats experts en droit immobilier et droit public, pour vous accompagner en toute confiance. Contactez-nous dès aujourd’hui pour une consultation en visio !
Troubles anormaux de voisinage liés à une construction : preuves, recours et solutions
Le cabinet PY CONSEIL, votre cabinet d’avocats à Grenoble, vous accompagne dans la gestion des troubles anormaux de voisinage liés à une construction. Que vous soyez affecté par les nuisances d’un chantier, par les conséquences d’une construction achevée, ou que vous anticipiez les impacts d’une construction autorisée, il est essentiel de comprendre les enjeux juridiques qui régissent ces troubles pour protéger vos droits.
Qu’est-ce qu’un trouble anormal de voisinage ?
Les troubles anormaux de voisinage sont protégés par les articles 1240 et suivants du Code civil. L’article 1240 dispose que « tout fait quelconque de l’homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer ». Dans le contexte des troubles de voisinage, cette responsabilité peut s’appliquer lorsqu’une nuisance excède les inconvénients normaux de la vie en communauté. La notion de trouble anormal de voisinage a été codifiée dans l’article 1253 du Code civil, qui précise que le maître d’ouvrage, le propriétaire, ou toute personne responsable de la construction est tenu de réparer les dommages causés par un trouble excédant les inconvénients normaux de voisinage, sans qu’il soit nécessaire de prouver une faute. Cette responsabilité n’est pas engagée si le trouble provient d’activités agricoles préexistantes, conformes aux lois et règlements, et qui n’ont pas été aggravées.
Quels sont les troubles anormaux de voisinage liés à une construction ?
Lorsqu’une construction est autorisée, en cours, ou achevée, divers types de troubles peuvent apparaître. Ces troubles peuvent se manifester tant pendant le déroulement des travaux que par les caractéristiques de la construction une fois celle-ci terminée. Le cabinet PY CONSEIL vous aide à identifier ces troubles, à les qualifier juridiquement, et à rassembler les éléments nécessaires pour les prouver.
Les troubles liés au chantier de construction :
Un chantier de construction peut générer plusieurs types de nuisances susceptibles de constituer des troubles anormaux de voisinage, notamment :
• Les bruits excessifs : Les travaux de construction impliquent souvent l’utilisation de machines bruyantes. Lorsque ces bruits perturbent significativement la tranquillité des voisins, ils peuvent être qualifiés de troubles anormaux.
• Les vibrations : les travaux de terrassement ou de fondation peuvent provoquer des vibrations qui dérangent les résidents et peuvent causer des dommages structurels aux bâtiments voisins, tels que des fissures.
• Les poussières et débris : les travaux peuvent générer une dispersion de poussières et de débris, affectant la qualité de l’air et pouvant causer des désagréments, voire des problèmes de santé pour les riverains.
• L’obstruction des voies : Les travaux peuvent entraîner des fermetures de routes ou restreindre l’accès à certaines zones, compliquant la vie quotidienne des habitants et perturbant leur mobilité.
Les troubles liés à une construction autorisée, en cours ou achevée
Après l’autorisation ou l’achèvement d’une construction, des troubles peuvent apparaître, affectant durablement la qualité de vie des voisins. Ces troubles concernent par exemple :
La dépréciation de la valeur vénale : Les modifications de l’environnement immédiat dues à une nouvelle construction peuvent entraîner une baisse de la valeur de votre propriété. Cette dépréciation est un préjudice qui peut justifier une demande d’indemnisation.
La perte de vue : la construction d’un nouveau bâtiment peut obstruer une vue dégagée, qui était auparavant un atout de votre propriété. Cette perte de vue peut non seulement réduire votre confort mais aussi dévaluer votre bien immobilier.
La perte de luminosité et d’ensoleillement : un bâtiment trop proche ou trop élevé peut bloquer l’accès à la lumière naturelle, rendant votre espace plus sombre et moins agréable. Cette perte peut affecter votre quotidien et, à long terme, la valeur de votre bien.
La perte d’intimité : ces fenêtres ou balcons donnant directement sur votre propriété peuvent compromettre votre vie privée, vous exposant à la vue directe des voisins. Ce type de trouble peut créer un inconfort constant.
Le cabinet PY CONSEIL vous accompagne dans l’identification de ces troubles et dans l’évaluation de leur impact sur votre propriété, en vue de faire valoir vos droits et d’obtenir réparation.
Quelles sont les conditions pour reconnaître un trouble anormal lié à une construction ?
Pour qu’un trouble de voisinage lié à une construction soit reconnu comme anormal et engage la responsabilité de l’auteur, plusieurs conditions doivent être réunies. Ces conditions sont appréciées par les tribunaux de manière concrète, en tenant compte du contexte spécifique de chaque situation.
Caractère anormal du trouble :
Le trouble doit excéder les inconvénients normaux de la vie en société. En matière de construction, cela signifie que les nuisances doivent être particulièrement intenses, durables, ou avoir un impact significatif sur la qualité de vie des voisins. Par exemple, des bruits excessifs et continus provenant d’un chantier, des vibrations répétées causant des fissures dans des bâtiments voisins, ou une perte de luminosité importante due à l’érection d’un nouveau bâtiment peuvent être considérés comme des troubles anormaux de voisinage.
Conformité au PLU : la conformité d’une construction aux règles d’urbanisme et au Plan Local d’Urbanisme (PLU) ne suffit pas à exclure la reconnaissance d’un trouble anormal. Même si la construction est légal sur le plan administratif, elle peut néanmoins causer des nuisances excessives dépassant les inconvénients normaux du voisinage. Les tribunaux examinent au cas par cas si les nuisances créées par une construction sont tolérables ou anormales, indépendamment de la conformité aux réglementations d’urbanisme.
Lien de causalité :
Il doit exister un lien direct entre la construction (qu’elle soit projetée, en cours ou achevée) et les nuisances subies. Le plaignant doit démontrer que les nuisances (par exemple, la perte de lumière, le bruit excessif, ou les vibrations) sont causées directement par les travaux ou la construction en question. Ce lien de causalité est essentiel pour engager la responsabilité de l’auteur du trouble.
Preuve des préjudices :
Les préjudices subis doivent être prouvés de manière claire et objective pour que le trouble soit reconnu comme anormal. La preuve peut être apportée par différents moyens, notamment :
Constats d’huissier : pour documenter les nuisances de manière officielle.
Relevés sonométriques : pour mesurer le niveau de bruit et prouver qu’il dépasse les seuils de tolérance habituels.
Témoignages de voisins : pour corroborer les nuisances perçues.
Expertises techniques : pour évaluer l’impact des nuisances, comme la perte de luminosité, les fissures dues aux vibrations, ou la dépréciation de la valeur du bien.
L’expertise est un élément clé, car elle permet de quantifier et de qualifier les nuisances de manière contradictoire, ce qui est essentiel pour le tribunal. En résumé, pour qu’un trouble lié à une construction soit reconnu comme anormal et entraîne une responsabilité juridique, il doit excéder les inconvénients normaux du voisinage, être directement causé par la construction, et être prouvé.
Comment prouver un trouble anormal de voisinage lié à une construction ?
Pour prouver un trouble anormal de voisinage, il est important de constituer un dossier solide : un constat d’huissier, des mesures sonométriques, des témoignages de voisins, et des photographies ou vidéos des nuisances, etc. Le cabinet PY CONSEIL vous guide dans cette démarche, en s’assurant que chaque preuve est recueillie et présentée de manière optimale.
Les preuves pour les troubles générés par un chantier :
Les nuisances liées à un chantier en cours nécessitent des preuves à collecter méthodiquement :
Constats d’huissier : L’intervention d’un huissier de justice est souvent la première étape pour documenter les nuisances. L’huissier se rend sur place pour constater les faits de manière objective et rédiger un rapport qui sera recevable en justice.
Mesures sonométriques : Lorsque les nuisances sont d’ordre sonore, des relevés sonométriques effectués par un expert permettront de quantifier le niveau de bruit. Ces mesures permettent de démontrer que le bruit dépasse les seuils tolérables.
Témoignages de voisins : les témoignages des personnes vivant à proximité du chantier peuvent renforcer votre dossier. Ils permettent de démontrer que les nuisances affectent plusieurs personnes et qu’elles ont un caractère anormal.
Photographies et vidéos : documenter les nuisances visuellement par des photos ou des vidéos est également essentiel. Ces preuves visuelles peuvent illustrer clairement l’impact du chantier sur votre quotidien.
Les preuves pour les troubles générés par une construction achevée :
Lorsque les nuisances sont liées à une construction autorisée ou achevée, d’autres types de preuves sont nécessaires pour démontrer le trouble anormal de voisinage :
Évaluation par un expert immobilier : un expert immobilier indépendant peut estimer les conséquences d’une construction sur votre bien, telles que la perte de vue, de luminosité, ou la dépréciation de la valeur vénale. Cette évaluation est déterminante dans l’appréciation du préjudice subi. Dans cette optique, le permis de construire sera nécessaire pour mesure l’impact de la construction sur le voisinage.
Photographies datées avant et après : comparer des photos prises avant et après la construction permet de montrer de manière tangible les changements et les nuisances occasionnées par la nouvelle construction.
Le cabinet PY CONSEIL vous accompagne dans la collecte et la présentation de ces preuves, en veillant à ce qu’elles soient complètes et conformes aux exigences légales.
Comment mettre fin aux troubles anormaux de voisinage liés à un chantier ou une construction ?
Si vous subissez des troubles anormaux de voisinage causés par un chantier ou une construction, voici les étapes que nous vous recommandons de suivre, en collaboration avec le cabinet PY CONSEIL, pour résoudre efficacement la situation.
Rassemblement des preuves : La première étape consiste à collecter toutes les preuves disponibles pour documenter les nuisances. Par exemple, des photos, des vidéos, des relevés sonores, des témoignages de voisins ou des constats d’huissier. Ces éléments sont essentiels pour constituer un dossier solide.
Consultation avec le cabinet PY CONSEIL : Une fois les preuves réunies, il est important de nous consulter pour évaluer votre situation. Nous vous fournirons des conseils personnalisés et élaborerons la meilleure stratégie pour protéger vos droits et mettre fin aux troubles.
Réalisation d’une expertise indépendante : Selon la nature des nuisances, nous pourrons vous recommander de faire appel à un expert immobilier indépendant. Cet expert évalue les nuisances et chiffre les préjudices subis. Son rapport permet d’appuyer vos revendications, que ce soit dans le cadre de discussions amiables ou de procédures judiciaires.
Mise en demeure et discussions amiables : Sur la base des preuves et de l’expertise, une mise en demeure sera adressée à l’auteur des troubles. Cette démarche marque le début des discussions amiables.
Pourquoi ne pas négliger l’amiable ? : La voie amiable est souvent plus rapide et moins coûteuse qu’une procédure judiciaire. Elle permet de trouver une solution acceptable pour toutes les parties et de préserver les relations de voisinage. Si les discussions aboutissent, nous formaliserons l’accord par un protocole d’accord transactionnel, mettant ainsi fin au différend de manière définitive.
Procédure contentieuse en cas d’échec des négociations : Si les discussions amiables échouent, il devient nécessaire d’engager une procédure contentieuse. Cette procédure se déroule en plusieurs étapes et peut prendre du temps, parfois plus de deux ans :
Procédure de référé expertise : cette étape permet de faire constater les nuisances par un expert judiciaire, qui documente les troubles, identifie leurs causes, et chiffre les préjudices.
Procédure au fond : après l’expertise, la procédure au fond vise à obtenir réparation de l’ensemble des préjudices subis. Pour encadrer ces démarches, nous vous proposerons une convention d’honoraires qui définira à la fois les honoraires fixes et les honoraires de résultat. Ce dernier type d’honoraires reflète notre engagement à obtenir la meilleure issue possible pour vous.
Exécution de la décision : Une fois la décision rendue, il est essentiel de s’assurer de son exécution pour que vous puissiez obtenir les réparations prévues. Le cabinet PY CONSEIL vous assistera pour garantir que cette étape se déroule correctement.
Les troubles anormaux de voisinage en droit public : Responsabilité administrative
En matière de troubles de voisinage, le droit public offre un cadre spécifique pour rechercher réparation, particulièrement lorsqu’il s’agit de dommages causés par des travaux publics ou des ouvrages publics. Dans ce contexte, c’est la notion de dommage anormal et spécial qui s’applique.
Qu’est-ce qu’un dommage anormal et spécial ?
Un dommage est considéré comme anormal et spécial en droit public lorsqu’il dépasse les inconvénients que les citoyens doivent normalement supporter dans l’intérêt général. Ce type de dommage touche spécifiquement un individu ou un groupe restreint de personnes, par opposition à un dommage général qui affecterait une population plus large.
Par exemple, un dommage anormal et spécial pourrait survenir dans les situations suivantes :
Des travaux publics, comme des travaux routiers, peuvent provoquer des vibrations intenses, entraînant des fissures dans les bâtiments adjacents. Ces nuisances dépassent ce que les riverains peuvent être tenus de supporter raisonnablement.
La construction ou l’existence d’un nouvel ouvrage public, tel qu’une autoroute ou une prison, peut entraîner une dépréciation significative de la valeur des propriétés voisines, impactant particulièrement un petit groupe de riverains.
Dans le cadre d’aménagements urbains, la création de zones industrielles ou d’infrastructures publiques peut avoir des conséquences négatives sur les activités commerciales locales ou sur la qualité de vie des riverains proches.
Quels sont les régimes de responsabilité applicables ?
Le régime de responsabilité qui s’applique aux dommages causés par des travaux publics dépend principalement de la nature du dommage subi et de la qualité de la victime, qu’il s’agisse d’un usager de l’ouvrage public ou d’un tiers.
La responsabilité sans faute s’applique notamment lorsque des tiers, c’est-à-dire des personnes qui ne sont pas usagers directs de l’ouvrage public, subissent des dommages du fait de la réalisation ou du fonctionnement de cet ouvrage. Dans ce cadre, les victimes n’ont pas besoin de prouver une faute de l’administration pour obtenir réparation. Ce régime est fondé sur le principe d’égalité devant les charges publiques : les dommages anormaux et spéciaux doivent être indemnisés, car ils excèdent ce que les citoyens peuvent raisonnablement supporter. De plus, cette responsabilité sans faute peut aussi être engagée en cas de dommages permanents résultant du fonctionnement continu d’un ouvrage public, comme une dépréciation immobilière causée par la proximité d’une infrastructure nuisible.
La responsabilité pour faute présumée est souvent applicable aux usagers des ouvrages publics. Dans ce cas, l’administration est présumée responsable dès lors qu’un dommage est constaté, sauf si elle peut démontrer qu’elle a rempli ses obligations d’entretien et de sécurité. Par exemple, si un accident survient sur une route publique en mauvais état, l’administration doit prouver qu’elle n’a commis aucune faute pour échapper à sa responsabilité.
La responsabilité pour faute intervient lorsque les usagers doivent prouver que l’administration a manqué à ses obligations, par exemple en ne signalant pas un danger ou en ne maintenant pas l’ouvrage en bon état. Ce régime s’applique spécifiquement dans les situations où une négligence ou un manquement de l’administration a directement causé le dommage subi.
Quels sont les préjudices réparables ?
Les préjudices réparables en droit public sont variés, en voici quelques exemples non exhaustifs :
Perte de chiffre d’affaires : pour les entreprises, les nuisances peuvent entraîner une baisse d’activité et donc une perte financière qui peut être compensée par une indemnisation.
Perte de jouissance : nuisances rendant difficile l’usage normal d’un bien immobilier (ex. bruit excessif, vibrations).
Dégradations matérielles : dommages physiques comme des fissures dans les bâtiments voisins causées par des travaux publics.
Dépréciation de la valeur immobilière : réduction de la valeur d’un bien immobilier en raison de la proximité d’un nouvel ouvrage public.
Quelles sont les preuves à rassembler ?
Pour obtenir réparation, il est important de constituer un dossier solide avec les preuves suivantes :
Constats d’huissier : permettant de documenter les nuisances ou les dommages.
Expertises techniques : indispensables pour évaluer l’impact précis des travaux sur les biens ou l’activité économique.
Rapports comptables : pour démontrer une perte de chiffre d’affaires ou d’autres impacts financiers spécifiques.
Photographies et vidéos : pour illustrer l’évolution des nuisances au fil du temps.
Témoignages : pour attester de la réalité des nuisances par d’autres personnes affectées.
Quelle est la procédure à suivre ?
Demande préalable indemnitaire : Avant toute action judiciaire, une demande d’indemnisation doit être déposée auprès de l’autorité responsable. Cette étape vise à résoudre le litige à l’amiable.
Médiation : la médiation est une option à envisager pour éviter une longue procédure contentieuse.
Saisine du Tribunal administratif : En cas d’échec de la médiation, le tribunal administratif peut être saisi. Cette démarche peut comporter deux étapes :
• Référé expertise : une procédure permettant de désigner un expert judiciaire qui évalue les dommages.
• Procédure au fond : pour obtenir une décision sur la responsabilité de l’administration et les indemnités à verser.
Exécution de la décision : une fois la décision rendue, il est essentiel de s’assurer de son exécution pour que les réparations soient effectivement mises en œuvre.
Faire face à des troubles anormaux de voisinage liés à une construction, qu’elle soit en cours, achevée, ou simplement autorisée, nécessite une expertise juridique et une approche personnalisée. Le cabinet PY CONSEIL met à votre disposition ses compétences pour vous assister à chaque étape, depuis l’identification des nuisances jusqu’à la constitution des preuves et la mise en œuvre des actions amiables ou judiciaires nécessaires. Que vous soyez confronté à des nuisances provenant d’un chantier ou à des préjudices causés par une construction, nous vous accompagnons pour défendre vos droits et obtenir la réparation à laquelle vous avez droit.
FAQ : Troubles anormaux de voisinage
Comment prouver un trouble anormal de voisinage lié à une construction ?
Pour prouver un trouble anormal de voisinage, il est important de constituer un dossier solide constitué de preuves tels qu’un constat d’huissier, des mesures sonométriques, des témoignages de voisins, et des photographies ou vidéos des nuisances. Le plus important est de réaliser une expertise technique indépendante, qui peut être effectuée par un expert immobilier ou un ingénieur spécialisé. Dans la plupart des cas, une expertise judiciaire est nécessaire pour établir formellement le lien entre les nuisances et la construction, et renforcer la solidité du dossier devant le tribunal.
Quels sont les nuisances causées par un chantier ?
Les nuisances peuvent concerner des bruits excessifs, des vibrations, la dispersion de poussières et débris, ainsi que l’obstruction des voies publiques. Ces nuisances peuvent affecter significativement la qualité de vie des riverains.
Quels recours en cas de nuisances dues à des travaux publics ? Nous pouvons engager la responsabilité administrative en déposant une demande préalable indemnitaire auprès de l’autorité administrative. Si cette demande n’aboutit pas, nous pouvons envisager un recours administratif. En l’absence de résolution, une action devant le juge administratif devient nécessaire pour obtenir réparation.
Comment la médiation peut-elle aider en cas de troubles de voisinage ?
La médiation permet de résoudre les litiges de manière amiable, rapide et moins coûteuse qu’un procès. Elle peut être initiée à tout moment de la procédure, offrant une alternative efficace pour régler les différends tout en préservant les relations de voisinage.
Contactez-nous ! Vous êtes confronté à des troubles anormaux de voisinage liés à une construction ? Contactez le cabinet PY CONSEIL dès aujourd’hui. Nous sommes là pour vous accompagner tout au long du processus.
Qu’Est-ce que le Dol et la Réticence Dolosive dans une Vente Immobilière ?
La vente immobilière exigence bonne foi et transparence de la part des parties impliquées.
Cependant, il arrive parfois que des informations trompeuses ou dissimulées, des vices cachés ou d’autres problématiques altèrent la validité de la transaction. C’est dans ces situations que le dol et la réticence dolosive entrent en jeu, des concepts juridiques permettant de protéger les droits des parties contractantes.
Cet article vise ainsi à présenter le dol, la réticence dolosive, leurs conditions, conséquences et pourquoi faire appel à notre cabinet d’avocats dans ces circonstances.
Le Dol dans une Vente Immobilière : Définition et Conditions
Le dol, en droit civil, se réfère à une tromperie intentionnelle commise par une partie lors de la conclusion d’un contrat. Dans le contexte de la vente immobilière, le dol peut se manifester sous différentes formes, telles que des déclarations mensongères, des dissimulations volontaires ou des manœuvres destinées à tromper l’autre partie.
Les conditions du dol sont l’intention de tromper, la fausse déclaration ou la dissimulation d’informations essentielles, destinées à convaincre l’autre partie à contracter, et enfin, le lien de causalité entre le dol et la conclusion du contrat.
Le Dol dans une Vente Immobilière : Définition et Conditions
Définition du Dol dans une Vente Immobilière
Le dol, dans une vente immobilière, représente une manœuvre frauduleuse intentionnelle visant à tromper une partie contractante, compromettant ainsi la validité du contrat. Il peut se manifester par des déclarations mensongères, des dissimulations volontaires ou d’autres formes de manipulation destinées à induire en erreur l’autre partie dans le but de conclure la transaction.
Le dol implique une intention claire de tromper, souvent démontrée par des actes délibérés visant à influencer la décision de l’autre partie. Par exemple, par la fourniture d’informations fausses ou trompeuses concernant le bien immobilier en question, telles que des déclarations sur l’état de la propriété, sa valeur marchande ou tout autre aspect matériel susceptible d’influencer la décision de l’acheteur.
Conditions Requises pour Établir le Dol dans une Vente Immobilière
Pour prouver l’existence du dol en vente immobilière, certaines conditions doivent être réunies :
Intention de Tromper : La partie à l’origine du dol doit avoir délibérément cherché à tromper l’autre partie. Cette intention malveillante est souvent établie par des preuves démontrant une connaissance précise des faits réels et une volonté de les dissimuler.
Fausse Déclaration ou Dissimulation d’Informations essentielles : Le dol peut résulter de déclarations mensongères explicites, de la dissimulation volontaire d’informations importantes ou d’une combinaison des deux. Ces actions doivent être matérielles, c’est-à-dire qu’elles doivent avoir une incidence significative sur la décision de l’autre partie.
Rôle déterminant dans la décision de l’Autre Partie de conclure le contrat : Le dol doit avoir joué un rôle déterminant dans la décision de l’autre partie de conclure le contrat. Il doit exister un lien de causalité entre la manœuvre frauduleuse et la formation du contrat.
Lien de causalité entre le Dol et la Conclusion du Contrat : Il est essentiel d’établir que le dol a exercé une influence directe sur la décision de l’autre partie de contracter. Sans ce lien de causalité, il peut être difficile de prouver que le dol a réellement compromis la validité du contrat.
C’est ainsi que l’existence du dol en vente immobilière pourra être démontrée. Les victimes de ces pratiques ont le droit de demander l’annulation du contrat et, le cas échéant, des dommages-intérêts pour réparer l’intégralité des préjudices subis en raison de la fraude délibérée.
La Réticence Dolosive dans une Vente Immobilière : Définition et Exigences :
La réticence dolosive, quant à elle, intervient lorsque l’une des parties omet délibérément de divulguer des informations importantes à l’autre partie. Contrairement au dol, la réticence dolosive se caractérise par un silence volontaire plutôt que par des déclarations mensongères.
Les conditions requises pour prouver la réticence dolosive sont la connaissance de l’information cachée, l’obligation légale de la divulguer, l’intention de tromper et, le lien de causalité entre la réticence et la conclusion du contrat.
La Réticence Dolosive dans une Vente Immobilière : Définition et Exigences
Définition de la Réticence Dolosive dans une Vente Immobilière
La réticence dolosive en vente immobilière se distingue du dol par le fait qu’elle repose sur un silence volontaire plutôt que sur des déclarations mensongères. Elle survient lorsqu’une partie omet délibérément de divulguer des informations essentielles à l’autre partie, créant ainsi une dissimulation intentionnelle susceptible d’influencer la décision de contracter.
Contrairement au dol qui implique une action positive de tromper, la réticence dolosive se manifeste par une omission délibérée d’une partie contractante de donner des informations importantes (par exemple : défauts majeurs, problèmes structurels affectant la propriété, vices cachés, etc.).
Conditions Requises pour Établir la Réticence Dolosive dans une Vente Immobilière
Connaissance de l’Information Cachée : L’auteur de la réticence dolosive doit avoir une connaissance effective des informations non divulguées. Il est crucial de démontrer que la partie avait connaissance des faits qu’elle a fait le choix de ne pas partager.
Obligation Légale de Divulguer : Il doit exister une obligation légale ou contractuelle de divulguer les informations dissimulées.
Intention de Tromper : Comme dans le cas du dol, la réticence dolosive exige une intention de tromper. La partie accusée doit avoir délibérément choisi de ne pas divulguer des informations essentielles dans le but de tromper l’autre partie.
Lien de causalité entre la Réticence et la Conclusion du Contrat : Il est essentiel de prouver que la réticence dolosive a joué un rôle déterminant dans la décision de l’autre partie de contracter. Il doit exister un lien direct entre l’omission intentionnelle et la formation du contrat.
Établir la réticence dolosive nécessite une analyse minutieuse des faits et des circonstances entourant la transaction immobilière et un rassemblement de l’ensemble de preuves nécessaires. Si les conditions requises sont remplies, la partie lésée peut chercher des recours tels que l’annulation du contrat ou une indemnisation pour les pertes subies en raison de la dissimulation intentionnelle.
Conséquences du Dol et de la Réticence Dolosive
Si les conditions du dol ou de la réticence dolosive sont réunies, les conséquences peuvent être importantes. La partie lésée a le droit de demander l’annulation du contrat, des dommages-intérêts au titre des préjudices subis.
Notre cabinet d’avocats en droit immobilier possède une connaissance approfondie de la réticence dolosive, assurant une représentation juridique efficace pour protéger les droits de nos clients dans ces situations délicates.
Dans certains cas, la partie lésée peut choisir de maintenir le contrat mais exiger une indemnisation pour les pertes subies en raison du dol ou de la réticence dolosive.
Conséquences du Dol et de la Réticence Dolosive
Conséquences du Dol dans une Vente Immobilière
Lorsqu’une affaire de dol est établie en vente immobilière, les conséquences peuvent être significatives et varier en fonction des circonstances spécifiques du cas. Les principales conséquences incluent :
Annulation du Contrat : La partie lésée a le droit de demander l’annulation du contrat. Cela signifie que le contrat est déclaré nul et non avenu, et les parties sont renvoyées à leur situation respective avant la conclusion du contrat. L’annulation du contrat vise à restaurer les parties dans leur position antérieure à la transaction.
Dommages-Intérêts : En plus de l’annulation du contrat, la partie lésée peut également demander des dommages-intérêts pour compenser le préjudice subi en raison du dol. Ces dommages peuvent inclure les coûts supplémentaires engagés, la perte de valeur du bien, le trouble de jouissance, les préjudices moraux, etc.
Conséquences de la Réticence Dolosive dans une Vente Immobilière
Les conséquences de la réticence dolosive en vente immobilière sont similaires à celles du dol, bien que la nature spécifique de l’omission intentionnelle soit prise en compte. Les principales conséquences comprennent :
Annulation du Contrat : Tout comme dans le cas du dol, la partie lésée peut demander l’annulation du contrat en raison de la réticence dolosive. L’objectif est de rétablir les parties dans leur position antérieure à la transaction.
Dommages-Intérêts : La partie affectée par la réticence dolosive a le droit de réclamer des dommages-intérêts pour compenser les pertes subies en raison de l’omission intentionnelle d’informations essentiels. Ces dommages peuvent couvrir divers aspects, financiers, trouble de jouissance et moraux.
En conclusion, il est essentiel de consulter un avocat intervenant en droit immobilier pour évaluer la situation spécifique et déterminer la meilleure stratégie juridique pour protéger vos intérêts. Notre cabinet d’avocats est à votre disposition pour vous accompagner dans ce type de litiges.
Pourquoi faire appel à Notre Cabinet d’Avocats dans ces Situations ?
Faire face à une affaire de dol ou de réticence dolosive dans le cadre d’une vente immobilière est une situation difficile.
Notre cabinet d’avocats se distingue par son accompagnement personnalisé et son souhait de gérer les dossiers qui lui sont confiés de façon minutieuse et qualitative, pour tenter d’obtenir les meilleurs résultats.
Par ailleurs, nous croyons en la transparence et la communication constante avec nos clients. Nous nous engageons à vous tenir informés à chaque étape du processus.
En faisant appel à notre cabinet d’avocats, vous bénéficiez d’une équipe dévouée qui comprend les enjeux spécifiques de ces litiges et qui s’engage à protéger vos droits de manière efficace et professionnelle. N’hésitez pas à nous contacter pour une consultation sur votre situation juridique.
Que vous soyez propriétaire, locataire, promoteur ou que vous représentiez une agence immobilière, le syndicat des copropriétaires (syndic), vous pouvez être confronté à un litige immobilier.
Il s’agit d’un désaccord qui oppose deux ou plusieurs parties et peut être lié à un vice caché, une description imprécise, un manquement aux obligations contractuelles, un non-respect des réglementations en vigueur, etc.
Informez-vous pour connaître les principaux types de litige immobilier. Découvrez également les recours et les meilleures solutions pour les résoudre.
I- Litige immobilier : qu’est-ce que c’est exactement ?
Il y a litige immobilier lorsque deux ou plusieurs parties sont en désaccord à propos d’un bien immobilier. Le conflit peut porter sur une maison, un appartement, une copropriété, un bien en construction, une propriété en vente, un logement ou un local professionnel en location, etc.
En règle générale, la partie plaignante vit une situation inconfortable. Elle décide alors d’en informer par courrier recommandé, la partie qu’elle considère comme responsable de son préjudice pour essayer de résoudre le litige immobilier à l’amiable. Plusieurs solutions permettent de régler ces conflits à l’amiable : la médiation, la conciliation, l’arbitrage, les échanges entre avocats.
Il est également possible de porter l’affaire devant les juridictions compétentes si le règlement à l’amiable n’a pas suffi à dénouer le conflit.
II- Quels sont les différents types de litiges immobiliers ?
Plusieurs types de litiges immobiliers peuvent surgir au quotidien. Voici les cas les plus fréquents afin de mieux comprendre les particularités des problèmes.
1- Les litiges immobiliers pouvant survenir au cours de la construction ou à l’issue d’une vente immobilière
Ces types de litiges immobiliers opposent souvent le promoteur ou le constructeur ou le vendeur à l’acheteur. Il s’agit souvent du:
non-respect d’une vente immobilière par le vendeur;
non-respect d’un compromis de vente par le vendeur ou l’acquéreur d’un bien immobilier;
d’un retard de livraison,
du non-respect des clauses contractuelles,
du non-respect d’un cahier des charges de lotissement,
d’un trouble anormal de voisinage,
d’un abandon de chantier,
de désordres liés à une construction en cours, etc.
2- Litige immobilier dans le cadre de l’achat d’un bien ou à l’issue d’une opération de vente ou construction
Ce type de litiges oppose souvent une agence immobilière ou un vendeur, à un acquéreur. La plupart du temps, les deux parties sont en désaccord lorsque les critères du client n’ont pas été respectés ou lorsque l’acheteur découvre :
que le bien n’a pas été livré conformément à ce qui avait été envisagé.
en cas d’emprise irrégulière sur une propriété privée.
les litiges relatifs aux servitudes (servitude de passage, servitude par destination du père de famille, servitudes de tréfonds, servitudes de vue, servitude pour limiter la hauteur d’une construction, etc.) sont également nombreux.
Si l’agence commet des erreurs ou en cas de négligence, sa responsabilité est engagée (contractuelle ou délictuelle, en fonction des situations). Quoi qu’il en soit, dans l’exemple d’un vice, la responsabilité de l’agent ne peut pas être engagée s’il ne le connaissait pas et qu’il est en mesure de prouver sa bonne foi.
3- Litige immobilier dans le cadre d’une location
Le propriétaire et le locataire peuvent être en désaccord sur plusieurs points : la répartition des charges à payer, les loyers impayés, la détérioration des équipements ou du logement, la prise en charge des travaux de réparation, l’expulsion, etc. Les parties concernées peuvent saisir la Commission départementale de conciliation ou le conciliateur de justice au Tribunal judiciaire pour un règlement à l’amiable avant de porter l’affaire devant le tribunal judiciaire.
4- Les litiges de voisinage
Le litige immobilier peut également impliquer les voisins à cause d’un problème de vis-à-vis ou de nuisances de voisinage. Il faut noter que la responsabilité du propriétaire du bien immobilier est engagée pour les nuisances de voisinage de ses locataires. Par ailleurs, ces nuisances peuvent contribuer à réduire la valeur d’un logement. C’est pourquoi le propriétaire est tenu de réagir pour que les troubles et les nuisances cessent au plus vite.
Heureusement, depuis 2007, la loi prévoit que les troubles de voisinage constatés par une juridiction compétente constituent, au même titre qu’un défaut de paiement ou la non-souscription d’une assurance, un motif valable de résiliation judiciaire du bail. En d’autres termes, lorsque le locataire écope d’une condamnation, pour des litiges de voisinage, son propriétaire est en droit de contacter un juge pour demander son expulsion.
5- Litige immobilier impliquant un syndic
Le syndicat des copropriétaires est mandaté pour représenter les copropriétaires, mais le bon fonctionnement de la copropriété est assuré par le Syndic. Les cas pouvant entrainer des conflits ne sont pas rares, en particulier lorsque le responsable syndic prend des décisions sans consulter les copropriétaires ou lorsque les actions effectuées n’ont pas permis d’obtenir les résultats escomptés.
6- Litige immobilier concernant l’État ou les collectivités territoriales
Le litige immobilier peut découler du droit de préemptiondes collectivités territoriales qui deviennent prioritaires pour l’achat d’un bien dans une zone urbaine. Les personnes morales de droit public peuvent également acquérir le bien d’une personne privée sous réserve d’une indemnisation : il s’agit de l’expropriation.
L’accompagnement d’un avocat connaissant ces procédures vous permettra de vous défendre.
Voici quelques exemples d’interventions en matière de droit public de l’urbanisme :
Au moment de la vente, de l’achat, de la location ou de la gestion d’un bien immobilier, de nombreux litiges peuvent survenir. Il convient alors de les régler à l’amiable dans un premier temps, avant de s’en remettre à la juridiction compétente qui devra trancher sur le litige immobilier.
1- Les différentes solutions pour un règlement à l’amiable
Mais avant tout, il convient d’informer l’autre partie en lui adressant une lettre recommandée avec accusé de réception. Si vous n’obtenez aucun retour satisfaisant, vous pouvez faire appel à un ode de règlement amiable des litiges avant de saisir une juridiction..
La médiation avec l’aide d’un tiers neutre
Le médiateur est un tiers qui va établir la communication entre les parties concernées par le litige immobilier pour les aider à trouver un accord. Elles seront invitées à s’exprimer en toute liberté et en toute confiance pour parvenir à une solution mutuelle et durable qui convient à chacun. La médiation est un processus qui se distingue par sa rapidité et son faible coût par rapport à une action en justice. Par ailleurs, les parties impliquées gardent le contrôle sur le déroulement de la situation et les résultats qui peuvent découler de la procédure.
2- Recours à la justice pour régler un litige immobilier
Si toutes les solutions à l’amiable ne vous ont pas permis de résoudre votre litige immobilier, il est grand temps de demander l’accompagnement d’une avocat pour vous défendre devant les juridictions compétentes.
Vous bénéficierez ainsi d’une analyse ciblée et approfondie qui vous aidera à mieux orienter votre ligne défense.
Maître Aurélien PY, votre avocat à GRENOBLE, vous assiste pour régler votre conflit à l’amiable ou devant une juridiction si nécessaire.
CONTACTEZ-NOUS !
Me Aurélien PY et son équipe se tiennent à votre disposition pour vous conseiller et vous défendre en matière de vice caché et droit immobilier, droit immobilier et construction. A noter Me PY défend aussi bien les vendeurs que les acquéreurs, cela dépend des dossiers qui lui sont présentés.
Quelle est la valeur juridique d’une expertise privée ? Notre cabinet d’avocats PY CONSEIL, intervenant dans toute la France, est amené à conseiller à ses clients de faire établir des expertises privées devant les juridictions. Qu’il s’agisse d’obtenir une idée de valeur vénale ou d’une expertise technique, cela est parfois nécessaire pour produire des preuves. En effet, le juge ne peut se fonder que sur des preuves.
Il est donc important de savoir dans quelle mesure cette expertise peut être retenue par le juge pour fonder sa décision.
une convocation de l’ensemble des parties pour que cette mesure soit contradictoire ;
la possibilité de formuler des observations ;
Il convient toutefois de relever qu’un rapport d’expertise privée peut être versée aux débats et être débattue, par l’ensemble des parties au procès, devant la juridiction. La Cour de cassation a pu considérer que le rapport ainsi soumis au contradictoire peut être retenu par le juge (Cass, com. 10 déc. 2013, n° 12-20.252). Il est donc possible pour une juridiction de prendre en considération une expertise privée débattue pendant les débats.
Toutefois, il n’est pas possible pour une juridiction de se fonder exclusivement sur une expertise non contradictoire (expertise privée) pour rendre sa décision. Sinon, cela constitue une méconnaissance de l’égalité des armes (Cass, civ. 3e, 3 févr. 2010, n° 09-10.631).
Ainsi, le juge doit se fonder sur plusieurs éléments pour rendre sa décision et peut prendre en compte, parmi ces éléments, une expertise privée dès lors que celle-ci a été discutée par les parties pendant les débats.
Dès lors, l’expertise privée est conseillée pour apporter des éléments de preuve au contradictoire mais ne saurait être suffisante. Celle-ci doit être corroborée par d’autres preuves, par exemple, quand cela n’est pas trop onéreux, un constat d’huissier, des devis (au moins 3), d’autres expertises privées, etc.
En conclusion, les avantages de l’expertise privée sont :
la rapidité ;
le coût plus limité ;
L’inconvénient est qu’il est plus contestable qu’une expertise judiciaire.
Il est également rappelé que chaque fois que cela est possible, il est préférable de recourir à l’expertise judiciaire, fondée sur l’article 145 du code de procédure civile.
Valeur juridique d’une expertise privée : l’expertise judiciaire à privilégier quand cela est possible
Chaque fois que cela est possible, il est conseillé de demander à la juridiction de désigner un expert.
Généralement et dans l’intérêt de l’ensemble des parties, une telle expertise est ordonnée par le juge. Cela permet effectivement aux parties comme au juge de bénéficier d’un éclairage technique.
En effet, les magistrats (comme les avocats) ne sont pas experts techniques mais juridiques. Ils fondent donc leurs décisions sur des expertises qui ont pu être mises en œuvre par des experts, débattues devant l’expert par les avocats dans le cadre d’une expertise contradictoire, puis de nouveau débattues dans le cadre du débat contentieux devant le juge.
C’est pourquoi lorsque c’est possible, cette expertise judiciaire est à privilégier.
Ses avantages sont le caractère plus difficilement contestable d’une expertise judiciaire.
Ses inconvénients sont : son coût plus important, son caractère plus lent.
En effet, l’organisation d’une expertise contradictoire implique : la désignation d’un expert, la consignation d’une somme, une concertation des agendas de l’expert et des conseils des parties, l’organisation d’une ou plusieurs réunions d’expertises avec la possibilité de produire des « dires », c’est-à-dire des notes (assorties le cas échéant de pièces), la production d’un pré-rapport débattu par les partie puis d’un rapport. Tout cela est de nature à alourdir le temps d’une expertise. Pour autant, c’est aussi de nature à la rendre moins contestable.
EN CONCLUSION, en fonction de votre situation, le cabinet PY CONSEIL dirigé par Me Aurélien PY saura vous conseiller la stratégie la plus adaptée à votre situation
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