Domaines d’intervention et exemples de cas traités
Maître Aurélien Py est diplômé de l’Université de Grenoble, et de l’Ecole des avocats de LYON, et exerce la profession d’avocat depuis 8 ans. Sa formation et ses expériences professionnelles lui ont permis d’acquérir des compétences en droit public et en droit de l’immobilier.
Maître Aurélien Py est avocat à Grenoble en droit public et en droit de l’immobilier. Son cabinet est situé dans l’hyper centre-ville et accueille les clients sur rendez-vous Rue Félix Poulat ou en visioconférence.
Parmi les exemples concrets d’affaires traitées, on peut citer la représentation d’entreprises dans les marchés publics, l’accompagnement de collectivités territoriales dans les domaines de leurs compétences, les demandes de modifications de zonage de parcelles ou encore la défense de fonctionnaires en cas de sanctions disciplinaires.
En tant qu’avocat en droit de l’immobilier à Grenoble, Me PY accompagne ses clients dans diverses situations juridiques, comme les troubles anormaux de voisinage ou en matière de servitudes. Par ailleurs, il dispose d’un partenariat avec un autre cabinet d’avocats pour d’autres affaires en droit immobilier et notamment pour les baux commerciaux.
Approche personnalisée
Maître Aurélien Py accorde une importance particulière à l’écoute et au suivi personnalisé de chacun de ses clients. Il prend le temps de comprendre leurs besoins et leurs attentes afin de leur proposer des solutions juridiques adaptées à leur situation. La relation de confiance qu’il instaure avec ses clients est un atout essentiel pour une collaboration réussie. Il est régulièrement sollicité par des clients pour les accompagner dans des dossiers complexes et les représenter devant les juridictions compétentes.
Tarifs transparents, veille juridique et approche pragmatique
Conscient que les questions financières peuvent être source d’inquiétude pour les clients, Maître Aurélien Py propose des honoraires transparents et adaptés à chaque situation. Il est possible de convenir d’un forfait, d’un taux horaire ou encore d’un honoraire de résultat en fonction du dossier et des attentes du client: https://www.py-avocat.fr/honoraires/.
Maître Py s’attache également à effectuer une veille juridique régulière pour rester à jour des dernières législations et jurisprudences. Cette démarche permet de proposer des conseils et des stratégies juridiques en adéquation avec l’évolution du droit: https://www.py-avocat.fr/actualites-juridiques/
Communication, réseau professionnel et engagement éthiques
Maître Aurélien Py attache une grande importance à la communication avec ses clients. Il s’assure de les tenir informés régulièrement de l’avancement de leur dossier et de les consulter pour les décisions importantes. Cette communication est essentielle pour établir une relation de confiance et mener à bien les dossiers juridiques.
Au fil des années, Maître Aurélien Py a développé un réseau professionnel solide, tant au niveau local qu’au niveau régional. Ce réseau lui permet de collaborer avec d’autres professionnels du droit et de mettre en place des synergies pour mieux servir les intérêts de ses clients.
Enfin, Maître Py est profondément attaché aux valeurs de la profession d’avocat et s’engage à respecter les principes déontologiques qui régissent cette profession.
Zone d’intervention
Le cabinet de Maître Aurélien Py est situé dans l’hyper centre-ville de Grenoble, ce qui en fait un lieu facilement accessible. Les rendez-vous se tiennent :
5 Rue Félix Poulat, à proximité des commodités et transports en commun.
Maître Py intervient dans toute l’Isère, dans la région Rhône-Alpes mais également dans la région Provence Alpes Côte d’Azur (cabinet secondaire à GAP).
Quel que soit le lieu où se déroule l’affaire, Maître Py met tout en œuvre pour offrir un service de qualité à ses clients. Inscrit au barreau de Grenoble, il représente ses clients devant le Tribunal de Grenoble et les autres juridictions compétentes.
Maître Aurélien Py est avocat à Grenoble en droit public et en droit de l’immobilier. Que vous ayez besoin de conseils juridiques ou d’une représentation devant les tribunaux, n’hésitez pas à prendre rendez-vous avec lui pour bénéficier de son accompagnement personnalisé. https://www.py-avocat.fr/cabinet-aurelien-py-avocat/
« Le débiteur est condamné, s’il y a lieu, au paiement de dommages et intérêts soit à raison de l’inexécution de l’obligation, soit à raison du retard dans l’exécution, s’il ne justifie pas que l’exécution a été empêchée par la force majeure ».
Dans une affaire récente, une société a fait l’achat d’un bien immobilier. Le vendeur s’était également engagé à vendre trois autres parcelles à cette société. Un compromis de vente datant du 28 mai 2014 avait été signé.
Toutefois, le vendeur violé les termes de ce compromis, dont la validité n’avait pourtant pas été remise en cause, en cédant ces parcelles à un tiers. Ainsi, le vendeur avait, d’une part, privé la société d’une partie de la propriété qu’elle convoitait et, d’autre part, causé l’enclavement de la parcelle dont la société était propriétaire. En effet, le tiers acquéreur se trouvait désormais propriétaire de parcelles enclavant la propriété de la société et l’empêchait d’y accéder.
La société fondait cette demande sur l’inexécution contractuelle du vendeur qui avait manqué à ses obligations contractuelles.
La Cour d’appel de Bastia avait refusé de faire droit à cette demande au motif que le vendeur, ayant vendu ses biens immobiliers, n’avait plus de droit sur ces parcelles.
La Cour de cassation casse et annule l’arrêt de la cour d’appel.
Elle considère qu’en refusant de faire droit à cette demande, aux motifs en réalité inopérants que le vendeur était dépourvue de tous droits sur les fonds concernés, la cour d’appel, qui a méconnu la force obligatoire du compromis, a violé l’article 1103 du code civil (ancien article 1134) et l’article 1231-1 du code civil (ancien article 1147).
Ainsi, le vendeur qui renonce à vendre alors qu’un compromis valide a été signé, doit réparer les préjudices causés par le manquement à ses obligations.
Avocat immobilier et construction à Grenoble et Gap, Maître Aurélien PY est avocat en droit public, notamment en droit de l’urbanisme. Au fil de la pratique, il a développé des compétences en droit de l’immobilier et de la construction.
Le droit de l’urbanisme
Me, Aurélien PY est avocat à Grenoble et à Gap. Il intervient en droit de l’urbanisme, branche du droit public. Gâce à ses compétences en droit de l’urbanisme, Maître Aurélien PY peut vous accompagner pour les démarches nécessaires à la réalisation de votre construction :
Permis de construire : Le permis de construire est l’autorisation de principe pour tout type de travaux, constructions, utilisation des sols : pour une construction nouvelle, si la surface de plancher est supérieure à 20m2, ou en secteur protégé dès lors que la hauteur dépasse 12m ; pour une construction sur existant, la surface de plancher seuil est 40 m2. En outre, en cas de reconstruction après démolition, un permis est nécessaire.
Déclaration préalable de travaux : En cas de changement de destination d’un ouvrage, une déclaration préalable est a minima exigée. En outre, cette autorisation est employée comme alternative au permis de construire pour les constructions les plus modestes (dès 5m2 de surface de plancher ou 12m de hauteur pour une construction nouvelle ; dès 20 m2 pour une construction sur existant). De plus, la DP est une alternative au permis d’aménager pour la division de lots.
Certificat d’urbanisme : Cet acte est utile pour connaitre les règles applicables (CU informatif) et pour s’informer sur la possibilité de réaliser un projet (CU opérationnel). Cet acte informatif ne constitue pas une autorisation d’urbanisme et n’autorise pas à construire. Toutefois, il emporte des effets juridiques. Il est destiné à informer son demandeur sur les droits à construire attachés à un terrain et permet de cristalliser le droit applicable. Néanmoins, cet effet est limité en cas de sursis à statuer opposer par la commune à une demande de permis.
Pour plus de détails sur le droit de l’urbanisme, une page des compétence dédiée et des articles d’actualité juridique sont disponibles sur le site du cabinet PY Conseil. En outre, Maître Py peut vous informer sur les règles et les documents d’urbanisme applicables dans le cadre de la réalisation de l’opération immobilière. En effet, outre le code civil, du code de la construction et de l’habitation, les opérations immobilières sont soumises à de nombreuses autres règles publiques en matière d’urbanisme (RNU, PLU, PLUi, lois Littoral et Montagne, SCOT).
Un avocat en droit de l’immobilier et de la construction possédant une compétence en droit de l’urbanisme permet de disposer d’une approche globale du dossier dès lors que plusieurs matières sont susceptibles de se rencontrer dans une même affaire.
L’avocat en droit de l’immobilier et de la construction pourra ainsi réaliser conseiller, mettre en œuvre les procédures nécessaires, assister ses clients avec l’expert, et défendre les droits de son client à l’amiable ou devant les juridictions.
Maître Aurélien PY accompagne ses clients particuliers, professionnels de l’immobilier et collectivités territoriales dans la réalisation d’opérations immobilières ou plus généralement lorsque ces clients rencontrent des difficultés ou ont besoin d’un conseil.
Quand faire appel à un avocat en droit de l’immobilier et de la construction ?
L’avocat en droit de l’immobilier traite des atteintes au droit de propriété :
En cas d’empiètement: lorsqu’une personne exerce un pouvoir ou une compétence qui appartient légalement à une autre personne, comme une construction qui déborderait sur le terrain d’autrui, le soutien d’un avocat peut être nécessaire pour en sortir. En cas d’empiètement, le juge peut ordonner la démolition. Un bornage peut être mis en place pour apporter la preuve de l’empiètement. La cession du bout de terrain empiété peut aussi être envisagée. En cas d’échec de résolution amiable, une action peut être intentée devant le juge.
° Les servitudes de passage permettent au propriétaire d’un terrain enclavé de bénéficier d’un droit de passage sur un terrain voisin. Ce sont des servitudes discontinues, nécessitant le fait de l’homme pour être exercée.
°Les servitudes de vue permettent à un propriétaire de créer une ouverture ou une vue sur une autre propriété en dérogeant aux distances imposées par la loi. Cette servitude étant continue, elle ne nécessite pas l’usage continuel de l’homme pour prospérer.
° Les servitudes de tréfondsconstituent un droit de passage pour la traversée des réseaux enterrés, principalement pour l’évacuation des eaux usées. Il est indispensable de concrétiser cette autorisation par un acte écrit signé chez un notaire.
Mitoyenneté : Elle peut s’établir par des moyens de droit commun, par titre ou par prescription. Toutefois, elle peut aussi être mise en place de manière spécifique, par une cession forcée ou une acquisition forcée. Les preuves requises sont spécifiques à ces problématiques, comme les marques de mitoyenneté et de non-mitoyenneté. Des présomptions existent aussi en l’absence de marques claires. Par ailleurs, des droits et obligations pèsent sur les propriétaires mitoyens. Chaque propriétaire d’un mur mitoyen dispose du droit de s’en servir. Cependant, l’accord du voisin est requis pour effectuer des travaux. La question de la répartition des frais, notamment lorsqu’une réparation s’avère nécessaire, est source de contentieux.
L’avocat intervient aussi pour les problématiques générées par l’achat et la vente immobilière :
Refus de réitération de la vente: Il est nécessaire de demander à la partie défaillante de s’exécuter, par une convocation chez le notaire par lettre recommandée avec accusé de réception ou par signification d’huissier de justice, en rappelant les conséquences d’un refus de réitération. Si la partie défaillante ne s’exécute pas, il faudra dresser un procès-verbal. Selon le compromis de vente, la question pourra être réglée par des dommages et intérêts ou par exécution forcée de la vente, suivant saisine du tribunal.
Vices du consentement (Erreur, dol et réticence dolosive) : Les vices du consentement, principalement l’erreur et le dol en matière immobilière concernent la formation du contrat et doivent porter sur une qualité essentielle de ce contrat (constructibilité d’un terrain, présence de servitude, obtention d’un permis de construire si prévu contractuellement, etc…). Une appréciation économique inexacte ne constitue pas une erreur caractérisant un vice de consentement. Le dol peut provenir du co-contractant ou d’un tiers (notaire, agent immobilier…), mais doit impliquer le co-contractant pour obtenir la nullité du contrat. L’action en nullité se prescrit au bout de 5 ans à compter du jour où l’erreur ou le dol ont été découverts, dans un délai maximal de 20 ans. Il est aussi possible d’obtenir une indemnisation.
Vices cachés affectant le bien : Ces vices concernent l’exécution du contrat. Si un défaut empêche l’usage « normal » du bien, l’acquéreur peut agir contre le vendeur en garantie des vices cachés. Le vice doit être né antérieurement à la vente, avoir été dissimulé lors de la vente et doit rendre le bien impropre à sa destination ou en diminuer significativement l’usage. Le délai pour engager l’action en garantie des vices cachés est de deux ans pour une vente conclue avec un particulier, ou de cinq ans pour une vente passée avec un commerçant. A titre d’exemple, la présence de termites, le défaut de raccordement aux réseaux, le défaut d’étanchéité d’une toiture constituent des vices cachés.
Délivrance non conforme du bien aux stipulations contractuelles : Ce vice concerne l’exécution du contrat et désigne le manquement du vendeur à délivrer le bien conforme au contrat, tant en termes de qualité que de quantité. Le défaut doit exister au jour de la délivrance du bien, et l’acheteur ne dit pas avoir pu connaitre le défaut au moment de l’achat. Par exemple, une pièce d’un bien immobilier présentant une surface moindre que celle indiquée constitue une délivrance non-conforme. Le délai pour agir est de deux ans à partir de la signature de la vente immobilière.
Contentieux des cahier des charges de lotissement: il s’agit d’un document de nature contractuelle entre les colotis et il doit donc être respecté entre eux. Les stipulations du cahier des charges subsistent quelle que soit l’évolution de la réglementation d’urbanisme.
La garantie des vices cachés et la garantie de conformité ne peuvent pas être invoquées en même temps.
De même, l’avocat est compétent pour les interrogations tenant à la location immobilière :
Bail commercial et expulsion: Lorsque le propriétaire décide de ne pas renouveler le bail commercial, il doit verser une indemnité d’éviction au locataire, sauf en cas de construction ou reconstruction avec offre d’un local en remplacement, de démolition d’un immeuble insalubre, de reprise d’un local d’habitation accessoire au local commercial, ou en cas de motifs graves et légitimes (non-paiement du loyer par le locataire, défaut d’exploitation du fonds). Il est aussi possible d’insérer dans le contrat une clause résolutoire, permettant de le résilier de plein droit en cas d’inexécution d’une obligation, pour ne pas se heurter au droit au renouvellement du preneur. Pour mettre en œuvre cette clause, le propriétaire doit délivrer un commandement par voie d’huissier au locataire. Sur le fondement de cette clause, il est possible d’aller jusqu’à l’expulsion du preneur. Une fois les démarches amiables effectuées (mise en demeure), une procédure judiciaire peut être ouverte, puis une action pour obtenir l’exécution de la décision judiciaire (commandement de quitter les lieux). Le concours de la force publique pourra être demandé.
Baild’habitationet expulsion : En cas de loyers impayés, le propriétaire souhaitant obtenir l’expulsion du locataire doit, en premier lieu, se tourner vers son assurance ou la caution du locataire. Ensuite, en cas de clause résolutoire, un commandement de payer, suivi d’un délai de paiement, doit être adressé au locataire. Puis, le juge pourra prononcer la résiliation du bail ou l’expulsion du locataire. Enfin, un commissaire de justice peut procéder à l’expulsion.
Les domaines d’intervention du cabinet PY Conseil en droit de la construction:
Me Aurélien PY intervient également en droit de la construction à GRENOBLE et à GAP (cabinet secondaire).
L’avocat en droit de la construction encadre les différents contrats de construction tels que par exemple :
La responsabilité se traduit par les différentes garanties, à compter de la réception des travaux, tenant à ces contrats de construction :
Garantie de parfait achèvement : le constructeur est responsable pendant 1 an de la non-conformité de l’ouvrage par rapport au contrat, sur les aspects, techniques, fonctionnels et esthétiques.
Garantie décennale : le constructeur est responsable envers le maître d’ouvrage ou l’acquéreur, des dommages, issus de la construction, affectant l’ouvrage, pour une durée de 10 ans.
Garantie biennale : le constructeur est responsable pendant 2 ans du bon fonctionnement des éléments d’équipements dissociables de l’ouvrage.
Le constructeur a l’obligation de contracter une assurance de garantie professionnelle et de responsabilité et le particulier une assurance dommages ouvrage.
En cas de dommage à l’issue d’une construction, il est important de constater ce dommage. L’introduction d’un référé expertise fondé sur l’article 145 du code de procédure civile assorti d’un recours au fond permet d’interrompre le délai de prescription jusqu’au dépôt du rapport d’expertise. L’expert pourra entendre les parties de façon contradictoire puis se prononcer sur l’ensemble des désordres : causes, origine, responsabilités éventuelles, afin de pouvoir engager les responsabilités appropriées ou se défendre dans le cas des entreprises.
Implanté à Grenoble et à Gap, le cabinet d’avocat Py Conseil est compétent pour traiter ces différentes questions en droit de l’immobilier et de la construction.
Pour quoi faire appel à un avocat en droit de l’immobilier et de la construction?
En plus d’un rôle de conseil sur les problématiques liées au droit de l’immobilier et de la construction, l’avocat peut initier une procédure contentieuse. Les litiges tenant au droit de l’immobilier et de la construction sont traités par les tribunaux judiciaires, les cours d’appel et la Cour de cassation, à la différence des litiges en droit de l’urbanisme relevant de la compétence des juridictions administratives.
Maître Aurélien PY pourra vous conseiller dans le choix de la procédure à suivre et vous accompagner tout au long du litige.
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Dans un arrêt rendu le 1er juin 2022 (CE, 1er juin 2022, Sté le Flocon, n°443808), le Conseil d’Etat opère un revirement de jurisprudence pour la méthode de calcul des superficies du lotissement détenues par les propriétaires favorables à la modification d’un document du lotissement. Désormais, il faut retenir les superficies des lots destinés à la construction d’habitations et à d’autres constructions.
L’article L.442-10 du code de l’urbanisme permet la modification des documents du lotissement, dans le respect de la réglementation d’urbanisme applicable, dès lors que la moitié des propriétaires détenant ensemble les deux tiers au moins de la superficie d’un lotissement ou les deux tiers des propriétaires détenant au moins la moitié de cette superficie le demandent ou l’acceptent :
« Lorsque la moitié des propriétaires détenant ensemble les deux tiers au moins de la superficie d’un lotissement ou les deux tiers des propriétaires détenant au moins la moitié de cette superficie le demandent ou l’acceptent, l’autorité compétente peut prononcer la modification de tout ou partie des documents du lotissement, notamment le règlement, le cahier des charges s’il a été approuvé ou les clauses de nature réglementaire du cahier des charges s’il n’a pas été approuvé. Cette modification doit être compatible avec la réglementation d’urbanisme applicable. » (https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000037667337)
En l’espèce, le maire d’une commune avait approuvé la modification du cahier des charges d’un lotissement afin de rendre possible la construction d’un immeuble de logement collectif. La société Le Flocon, coloti, a demandé l’annulation de cette modification, en se fondant sur le non-respect du décompte des majorités de l’article L442-10. Si l’arrêté est annulé en première instance, la cour administrative d’appel de Lyon rejette la demande de la société Le Flocon. Le Conseil d’Etat statue dans le même sens et opère ainsi un revirement de jurisprudence.
Selon une ancienne jurisprudence (CE, 28 février 1996, Sté Tennis Park, n°105846), le calcul des superficies du lotissement ne devait prendre en compte que les lots destinés à la construction d’habitation. Or, dans son arrêt de 2022, le Conseil d’Etat revient sur cette règle et précise désormais que le décompte des majorités de l’article L442-10 doit inclure aussi bien les lots destinés à la construction d’habitations que les lots destinés à d’autres constructions. Par ailleurs, il précise que l’avis exprimé par chaque propriétaire individuel compte pour une unité, peu importe le nombre de lots qu’il possède. Il en va de même pour chaque copropriété considérée comme un seul propriétaire :
« Pour l’application de ces dispositions, dans un cas où le lotissement se compose à la fois de maisons individuelles et de constructions détenues en copropriété, et comporte des lots affectés à d’autres usages que l’habitation, il y a lieu, d’une part, de compter pour une unité l’avis exprimé par chaque propriétaire individuel, quel que soit le nombre des lots qu’il possède, et par chaque copropriété, regardée comme un seul propriétaire, et d’autre part, de ne retenir pour le calcul des superficies du lotissement détenues par ces propriétaires, que celles des lots destinés à la construction, qu’il s’agisse ou non de lots destinés à la construction d’habitations, à l’exclusion des surfaces des lots affectés à d’autres usages. »
Par cette décision, le juge administratif s’aligne avec la Cour de cassation qui excluait les voies, espaces verts ou libres mais prenait en compte les espaces construits, à usage d’habitation ou non, pour déterminer la majorité qualifiée (Cass. 3ème civ., 3 octobre 2011, n°00-10.550). Toutefois, l’avis des deux juridictions divergent sur l’autre point. La Cour de cassation décompte le nombre de propriétaires par lot (Cass, 3ème civ., 17 juillet 1973, D.1973) alors que le Conseil d’Etat attribue une voix par propriétaire.
Quelles sont les conditions pour engager la responsabilité des constructeurs et la garantie décennale ?
L’Article 1792 du Code Civil dispose que la garantie décennale est applicable :
Aux désordres qui affectent un élément d’équipement et rendent l’ouvrage impropre à sa destination
Aux désordres qui affectent la solidité d’un équipement indissociable
La Cour de cassation apporte des précisions sur les conditions d’applicabilité de cette garantie décennale.
Au cas d’espèce, des vendeurs ayant réalisé des travaux dans le cadre de la vente de leur bien immobilier voient leur responsabilité décennale être retenue par les acheteurs. Des carrelages et cloisons en plaques de plâtre rendent compte de remontées d’humidité dans une maison nouvellement acquise.
Les acheteurs considèrent que ces désordres relèvent de l’alinéa 1 de l’Article 1792 du Code civil, soit de la garantie décennale.
Quelles sont les conditions de l’engagement de la responsabilité décennale au titre de l’impropriété de l’ouvrage à sa destination ?
La Cour de cassation considère que l’engagement de la responsabilité décennale pour désordre qui affecte un élément d’équipement rendant l’ouvrage impropre à sa destination n’est pas justifié.
En effet, au titre de l’article 1792 du Code civil, la garantie décennale peut être engagée pour des désordres qui affectent un élément d’équipement et rendent l’ouvrage impropre à sa destination.
Néanmoins, la Cour de cassation précise que ledit désordre doit affecter un équipement destiné à fonctionner.
Or, en l’espèce, la malfaçon altérant les carrelages et cloisons en plaques de plâtre ne relève pas d’un équipement destiné à fonctionner. La garantie décennale est donc inopérante.
Ainsi, le désordre qui n’affecte pas un équipement destiné à fonctionner et peu importe son degré de gravité relève de la responsabilité contractuelle de droit commun du constructeur ou réputé constructeur (Cass. 3ème chambre civ.13-7-2022 n°19-20.231 FS. B).
Maître Aurélien PY, avocat en droit public et administratif au Barreau de Grenoble, intervient dans les dossiers de permis de construire pour ses clients publics et privés, dans toute la France et plus régulièrement dans les départements de l’Isère, Hautes-Alpes (bureau secondaire à GAP), Alpes-de-Haute-Provence, Drôme, Savoie et Haute-Savoie.
Qu’est-ce qu’un permis de construire ?
Le permis de construire est une autorisation d’urbanisme délivrée par la mairie de la commune où se situe le projet.
Il concerne :
– les constructions nouvelles, même sans fondation, de plus de 20 m² de surface de plancher ou d’emprise au sol ;
– les bâtiments existants : travaux d’extension, changement de destination soumis à permis de construire ;
Les travaux soumis à permis de construire sont notamment précisés par les articles L421-1 à 9 et R*421-14 à 16 du code de l’urbanisme.
D’autres autorisations d’urbanisme existent telles que la déclaration préalable de travaux, non opposition à déclaration préalable ou encore le permis d’aménager pour lesquels Me Aurélien PY peut également répondre à vos questions.
Pourquoi confier votre dossier de permis de construire à Me Aurélien PY?
Avocat expert en permis de construire au Barreau de Grenoble, Me Aurélien PY assiste :
les collectivités territoriales dans l’instruction des autorisations d’urbanisme et la rédaction et motivation des arrêtés ;
les professionnels de l’immobilier ;
les particuliers souhaitant bénéficier d’un audit de leur permis de construire, contester un refus de permis de construire ou le permis de construire accordé à un tiers, le plus souvent à leur voisin (recours individuel ou collectifs) ;
Le permis de construire est donc une décision prise par l’administration. Il est régulièrement à l’origine de conflits de voisinages.
Vous souhaitez obtenir un audit de votre permis de construire ?
Afin de limiter les risques contentieux, vous pouvez confier l’audit de votre permis de construire à Me Aurélien PY, avocat au Barreau de Grenoble.
Vous pouvez lui communiquer l’ensemble des pièces du permis de construire réalisé par l’architecte, avant de le déposer en mairie.
Architectes et professionnels de l’immobilier, collectivités territoriales ? Vous pouvez également saisir Me Aurélien PY.
Votre avocat pourra ainsi étudier les règles de droit applicables et vérifier que le risque contentieux est limité.
Quels types de recours pouvez-vous engager ?
Avant tout, il est indispensable de préciser que cette autorisation peut être contestée sur le plan administratif par voie de recours gracieux ou contentieux devant le Tribunal administratif, mais également devant les juridictions judiciaires car cette décision est toujours accordée sans préjudice du droit des tiers.
Cela signifie que quand bien même cette décision serait légale sur le plan du droit de l’urbanisme (PLU, risques naturels, etc.), elle peut être à l’origine de préjudices sur le fondement du droit privé : troubles anormaux du voisinage, violation du cahier des charges du lotissement, violation d’une servitude, etc.
Maître Aurélien PY, avocat au Barreau de Grenoble, vous conseille sur la meilleure stratégie à adopter en matière de permis de construire.
Vous pouvez aussi lui confier une consultation juridique pour obtenir un conseil sur votre dossier : l’analyse juridique, les chances de succès de votre affaire, les actes à contester ou les responsabilités à engager.
Plusieurs procédures peuvent être initiées par voie amiable ou demande en justice :
> Devant le Maire ou le Tribunal administratif :
En droit de l’urbanisme : recours gracieux devant le Maire ou recours pour excès de pouvoir devant le Tribunal administratif, recours en responsabilité en cas de délivrance d’une autorisation d’urbanisme illégale, etc.
Il est possible que ce type d’affaires se traduise par une solution amiable entre les parties, notamment en cas de contestation d’un projet initié par un promoteur immobilier (modification du projet, accord indemnitaire en réparation des préjudices subis).
Si vous décidez de saisir le juge administratif, il convient préalablement d’analyser le permis de construire de façon approfondie afin de déceler les éventuels vices de forme ou de procédure. Sachez que vous pouvez en obtenir une copie intégrale auprès des services de votre commune. Il s’agit en effet d’un document communicable à toute personne qui en fait la demande.
Par ailleurs, le juge examine également la légalité du projet de permis de construire par rapport aux règles d’urbanisme contenues dans le plan local d’urbanisme (document de planification de l’urbanisme sur le territoire communal ou intercommunal), les éléments relatifs aux risques naturels sur la parcelle objet du projet et les diverses lois relatives au droit de l’urbanisme.
Vous disposez de deux mois à compter de l’affichage sur le terrain pour engager un recours gracieux ou contentieux. Le délai ne commence pas à courir tant que la décision litigieuse n’est pas affichée. Elle doit aussi faire l’objet d’un affichage continu pendant un délai de deux mois.
Au terme de l’instance, le projet de construction issu de l’autorisation peut être annulé par le juge administratif ou celui-ci peut enjoindre au bénéficiaire du permis de construire de modifier son projet pour le rendre conforme. Etant précisé que le délai moyen pour statuer est en moyenne de 10 mois.
En cas d’urgence, il peut également être demandé au juge de suspendre l’exécution du permis de construire. Mais il est indispensable de déposer préalablement au référé-suspension, une requête au fond aux fins d’annulation du permis de construire. En effet, le référé-suspension permet simplement au juge de suspendre l’exécution du permis de construire pendant le temps d’instruction du dossier devant le Tribunal.
> Mise en demeure puis Tribunal judiciaire :
En droit privé de l’immobilier : mise en demeure des personnes responsables des préjudices et action devant le tribunal judiciaire, en référé en cas d’urgence ou par voie d’assignation au fond ;
Il est indispensable, sauf urgence ou impossibilité, d’initier des démarches amiables avant toute saisine de la juridiction. Cela peut toujours vous permettre d’éviter une procédure contentieuse plus onéreuse. Les parties peuvent en effet s’accorder sur des modalités de règlement amiable du litige et conclure en ce sens une transaction.
En cas de contentieux, selon la nature de l’affaire, le juge peut décider de mettre fin aux troubles créés par la construction et de réparer les préjudices subis du fait de la construction (action pour troubles anormaux du voisinage, actions en responsabilité).
Par exemple, une construction peut générer des troubles anormaux du voisinage qui ont pour conséquence une perte de valeur vénale de votre habitation. Dans ce cas, il convient de le soumettre à un expert immobilier afin de connaître l’impact de la construction litigieuse sur le prix de votre bien. Cela permet de disposer d’éléments objets à soumettre au juge.
De même, dans les cas où une construction est édifiée de manière illicite, par exemple en méconnaissance du cahier des charges d’un lotissement, il est possible de demander au juge d’ordonner la démolition de cette construction et la réparation des préjudices subis.
Par ailleurs, il est possible de vous défendre en cas de recours abusifs d’un voisin qui n’invoquerait aucun moyen sérieux à l’encontre du permis de construire qui vous a été accordé et a pour seul but de vous rendre la vie compliquée.
Quelle que soit la situation, Maître Aurélien PY, avocat au Barreau de Grenoble, engage les recherches juridiques et de la jurisprudence les plus récentes pour le règlement amiable ou contentieux de votre affaire.
>Devant le Maire, le Procureur de la République ou le juge pénal
En l’absence de permis de construire ou si celui-ci n’est pas respecté, cela constitue une infraction d’urbanisme.
Vous pouvez dans ce cas, demander au maire de la commune, de dresser un procès-verbal d’infraction qui doit impérativement être transmis au Procureur de la République. Me Aurélien PY peut se charger de la rédaction d’une telle demande, motivée et généralement assortie d’un procès-verbal de constat d’huissier.
En cas de refus du maire expresse ou implicite du maire dans un délai de deux mois suivant la réception de votre demande, il est possible de saisir le juge administratif pour demander l’annulation d’un tel refus.
Vous avez également la possibilité de déposer plainte directement contre l’auteur de l’infraction d’urbanisme que vous entendez contester, dans le cas où vous disposez des pièces permettant d’établir la matérialité de l’infraction. Sachez que Me Aurélien est à votre disposition pour vous assister dans ces démarches.
L’affaire peut se poursuivre devant le juge pénal, qui dispose d’importants pouvoirs de sanctions (amendes lourdes et/ ou démolition).
En cas de problèmes relatifs à un permis de construire, contactez Maître Aurélien PY, avocat au Barreau de Grenoble.
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