Le droit de préemption appartient à la commune, au groupement des communes ou au syndicat mixte en exerçant la compétence « eau ».
Ce droit de préemption vise :
Les alinéations à titre onéreux d’immeubles à usage ou à vocation agricole, de bâtiments d’habitation faisant partie d’une exploitation agricole
Les aliénations à titre onéreux d’usufruit et de nue-propriété visant ces biens, sous certaines conditions
Pour instruire un droit de préemption, il est nécessaire de présenter un dossier au préfet (C. urb. Art R 218-2 nouveau) comprenant :
Une étude hydrogéologique ;
Un argumentaire ;
Une note présentant le territoire et ses pratiques agricoles ;
Pour exercer un droit de préemption des surfaces agricoles pour préserver la ressource en eau, il est nécessaire de produire une déclaration d’intention d’aliéner (DIA) envoyée au titulaire du droit de préemption ou à son délégataire.
Au même titre que les droits de préemption urbanistiques, un délai de 2 mois qui lui est imparti pour se prononcer est suspendu si des documents complémentaires (servitudes en cours, procès-verbaux de bornage, obligations réelles environnementales, baux en cours, clauses environnementales (C. rural Art L 218-13)) sont réclamés au propriétaire.
Attention, le décret 2022-1223 du 10-9-2022 envisage le recours à ce droit de préemption pour des biens destinés à une exploitation agricole compatible avec l’objectif de préservation de la ressource en eau.
Un permis de construire modificatif peut être sollicité par le titulaire dans le cas où les deux conditions cumulatives suivantes sont réunies :
Le permis de construire initial est en cours de validité
Les travaux de construction sont en cours de réalisation mais ne sont pas terminés
Les modifications envisagées n’apportent pas au projet un bouleversement tel qu’il en changerait la nature même
Dans quel cas avoir recours au permis de construire modificatif ?
Si le permis initial n’a pas fait l’objet d’un recours dans le délai légal
Envisageable pour les modifications ne remettant pas en cause la conception générale du projet
Dans un arrêt de section 26-7-1982 n° 23604 Lebon p°316, le Conseil d’Etat limite le champ d’application du permis modificatif aux modifications ne remettant pas en cause la conception générale du projet.
En l’espèce, le permis de construire modificatif avait été sollicité pour des modifications consistant en une jonction de deux bâtiments initiaux en une seule construction par un escalier couvert commun, la surélévation d’une partie de la construction en rez de chaussée par l’adjonction d’une terrasse d’une surface de plancher de 4m2, ainsi que le remplacement d’un mur et de deux pare-vues en bois par deux murs en briques.
Le Conseil d’Etat estime au cas d’espèce que ces modifications peuvent faire l’objet d’un permis modificatif en tant qu’elles ne remettent pas en cause la conception générale du projet.
Principe jurisprudentiel :
Le recours au permis modificatif se veut donc être encadré et limité par le Conseil d’Etat :
Il ne doit pas être porté atteinte à la conception générale du projet.
Exception jurisprudentielle :
Un vice qui entache un permis est susceptible de régularisation même si la modification nécessaire du projet implique de revoir son économie générale, à condition toutefois qu’elle n’entraîne pas « un bouleversement tel qu’elle en changerait la nature même » CE section, avis 2-2020, n°438318 : BPIM 6/20 inf 374.
Ainsi, un permis de construire modificatifne doit pas changer la nature même du projet mais il peut désormais en modifier la conception générale.
L’avocat en droit public doit régulièrement conseiller ses clients, notamment les collectivités territoriales (communes, intercommunalités, etc.) sur le PLU, Plan local d’urbanisme ou le plan local d’urbanisme intercommunal.
Élaboration, modification ou révision, difficultés d’interprétation, instruction d’une autorisation d’urbanisme (déclaration préalable, permis d’aménager, permis de construire), sont autant de difficultés pour lesquelles un avocat en droit de l’urbanisme peut être saisi.
Qu’est-ce qu’un PLU (PLUi) ? À quoi sert-il ?
Le Plan local d’urbanisme est un document permettant d’élaborer les règles d’occupation du sol au niveau communal ou intercommunal en fonction des objectifs d’aménagement et de développement urbain définis par la collectivité territoriales. Le PLU est donc un outil de planification à échelle humaine à disposition des communes et des communautés de communes. Il réglemente l’usage des sols à la parcelle près et sur l’intégralité du territoire.
Les communes trouvent un grand intérêt à se doter de ce document d’urbanisme. En effet, le législateur incite à l’élaboration de PLU en accordant des prérogatives liées à ce document :
En présence de PLU, la commune est compétente pour délivrer les permis de construire. En l’absence de PLU, ces autorisations sont prises au nom de l’État ;
Par le PLU, les communes peuvent instituer le droit de préemption ;
Sans PLU, les communes sont soumises au principe de constructibilité limitée. En effet, en l’absence de PLU, les communes sont soumises au règlement national d’urbanisme (RNU) dont les règles ne sont donc pas adaptées aux spécificités de la commune.
En se dotant d’un PLU, la commune se donne les moyens de maîtriser l’urbanisation sur son territoire. En sa qualité d’avocat en droit public, Maître Aurélien PY maîtrise le plan local d’urbanisme et renseigne ses clients.
Quelle est la composition d’un PLU, Plan local d’urbanisme ?
Le PLU se compose de plusieurs documents (voir l’article L. 151-2 du code de l’urbanisme) sur lesquels Me PY, avocat en droit de l’urbanisme, renseigne régulièrement ses clients :
Un rapport de présentation ;
Un projet d’aménagement et de développement durables (PADD) ;
Un règlement ;
Des orientations d’aménagement et de programmation (OAP) ;
Des annexes.
Le rapport de présentation présente le territoire et établit un diagnostic territorial analysant les incidences sur l’environnement. Ce rapport, devant être compatible avec les normes supérieures, permet de justifier le PADD et les OAP. Le juge administratif exige que ce rapport soit précis. Le cabinet PY CONSEIL conseille donc ses clients en fonction de leurs attentes et des exigences jurisprudentielles.
Le projet d’aménagement et de développement durables (PADD) expose le projet politique du territoire. Il est important pour fixer les grandes orientations pour l’élaboration du plan local d’urbanisme.
Par exemple, lorsque le maire souhaite opposer un sursis à statuer à une autorisation d’urbanisme, il ne peut le faire que si cela est cohérent avec le PADD (par exemple : il est envisagé de façon précise de classer la parcelle en zone agricole de sorte que la mise en œuvre du projet sollicité porterait atteinte à l’exécution du futur plan local d’urbanisme).
Le règlement comprend des parties facultatives et un zonage obligatoire en indiquant les constructions autorisées ou interdites en fonction des zones, en cohérence avec le PADD. Il existe différents types de zones, déterminant les possibilités de construire :
les zones urbaines « U » désignant en principe des zones déjà urbanisées ou en cours de réalisation mais disposant d’une capacité suffisante pour desservir les constructions. Toutefois, des servitudes d’inconstructibilité peuvent être imposées sur ces zones.
les zones à urbaniser « UA » désignant des secteurs naturels pouvant être ouverts à l’urbanisation en raison de leurs équipements.
les zones agricoles « A » désignant les secteurs de la commune devant être protégés en raison du potentiel biologique ou agronomique de bâtiments équipés, ou économique de terres agricoles. Par exception, des constructions d’habitations sont possibles si elles s’avèrent nécessaires à l’exploitation agricole.
les zones naturelles « N » désignant des secteurs équipés ou non, protégés pour leurs qualités esthétiques, historiques, écologiques ou forestières.
Il est impératif de respecter les règles figurant dans chaque zonage pour accepter ou refuser une construction afin qu’elle soit conforme au PLU car le cas de non-conformité au PLU peut être constitutive d’une infraction pénale. Le règlement comprend une partie écrite et une partie graphique. En cas de divergence entre les deux, la partie écrite fait foi.
Les orientations d’aménagement et de programmation (OAP) créent des règles particulières applicables à des petites zones, en cohérence avec le PADD. Attention, elles ne peuvent permettre aux auteurs du PLU du fixer précisément les caractéristiques des constructions susceptibles d’être réalisées.
Des annexes et des documents graphiques viennent compléter le PLU.
Comment se prépare un PLU, Plan local d’urbanisme ?
Depuis la loi ALUR de 2014(Article L153-8 du code de l’urbanisme, Articles L. 5214-16 et L. 5216-5 du code général des collectivités territoriales), les EPCI sont compétents par principe pour l’élaboration des PLU. Toutefois, les communes peuvent demander à garder cette compétence sous certaines conditions.
La procédure d’élaboration ou de révision d’un PLU est réputée pour être longue et coûteuse. C’est pourquoi le contentieux de l’urbanisme est marqué par une tendance à la protection des PLU face aux nombreuses contestations de ces documents. En effet, le principe de légalité doit être mis en balance avec la sécurité juridique.
Les différentes étapes d’élaboration d’un PLU :
L’adoption d’un PLU suit des étapes essentielles :
Une délibération, contenant les objectifs et les modalités de concertation, doit prescrire l’élaboration du PLU. Une concertation avec la population et les personnes publiques associées est nécessaire ;
Une délibération doit ensuite approuver le PADD ;
L’arrêt du PLU doit être adopté pour faire le bilan de concertation ;
Une enquête publique est organisée pour recueillir notamment l’avis des personnes publiques associées et du public ;
Enfin, une délibération approuve le PLU ;
A partir de la délibération de prescription du PLU, l’EPCI ou la commune a la possibilité de sursoir à statuer sur toute demande d’autorisation d’urbanisme de nature à compromettre ou à rendre plus coûteuse l’exécution du futur PLU.
Les procédures d’évolution :
Les différentes procédures d’évolution des PLU reprennent cette procédure en l’assouplissant :
En cas de révision, induisant un changement par rapport à l’économie générale du PLU, par une modification des orientations définies dans le PADD par exemple, la procédure de droit commun est la même que celle de l’élaboration des PLU. Il existe aussi une procédure allégée ;
Pour une modification du PLU, n’engendrant pas de changement des orientations du PADD, la procédure de droit commun ne nécessite pas de débat sur le PADD, ni de notification aux personnes publiques associées ni d’arrêt du projet du PLU. La procédure allégée permet de remplacer l’enquête publique par une simple mise à disposition ;
Le PLU peut aussi faire l’objet d’une simple mise en conformité avec un document supérieur, avec une déclaration d’utilité publique ou avec un projet présentant un intérêt général ;
Plus l’évolution du PLU est importante et touche à l’orientation du PLU et plus la procédure est rigoureuse et se rapproche de celle de l’élaboration d’un PLU.
Les principales différences entre PLU et PLUi
Depuis la loi ALUR de 2014, les PLU, documents à l’échelle communale, ont vocation à être remplacés par des PLUi, plans locaux d’urbanisme intercommunaux.
Le PLUi, se situant à l’échelle intercommunale, intéresse différentes communes qui doivent s’accorder.
Avant la prescritpion de l’élaboration, une conférence intercommunale et une délibération sur la coopération EPCI/commune ont lieu.
Dans le cas où une commune émet un avis défavorable lors de l’arrêt du PLUi, l’organe délibérant peut prendre une nouvelle délibération.
En outre, des demandes de plan de secteur, avant l’arrêt du PLUi, sont possibles.
Après l’enquête publique, en cas de modification du projet, une nouvelle conférence intercommunale a lieu.
Par ailleurs, les acteurs compétents ne sont pas le maire et l’organe délibérant de la commune mais le Président de l’EPCI et son organe délibérant.
Où mettre à disposition le PLU ?
Le PLU est un document qui doit être publié et transmis à l’autorité administrative compétente. Il doit ensuite être mis à disposition du public.
Selon l’article R153-21 du code de l’urbanisme, « Tout acte mentionné à l’article R. 153-20 est affiché pendant un mois au siège de l’établissement public de coopération intercommunale compétent et dans les mairies des communes membres concernées, ou en mairie. Mention de cet affichage est insérée en caractères apparents dans un journal diffusé dans le département, à l’exception de la décision mentionnée au 6° de l’article R. 153-20. ». Les communes ou les EPCI affichent donc les PLU au sein de leur siège.
L’ordonnance n° 2021-1310 du 7 octobre 2021, dont les dispositions en matière d’urbanisme entrent en vigueur au 1er janvier 2023, modifie notamment l’article L. 153-23 du code de l’urbanisme. La publicité des PLU devient dématérialisée. Le PLU et la délibération qui l’approuve sont publiés sur le portail national de l’urbanisme, à savoir le site Géoportail de l’urbanisme (https://www.geoportail-urbanisme.gouv.fr/).
Les mesures de publicité et d’information constituent le point de départ du délai de recours contentieux, délai de droit commun, soit de deux mois, à l’encontre des documents d’urbanisme. Ce délai court à compter de la plus tardive des publications (CE, 28 juin 1996, Féd. pour les espaces naturels et l’environnement catalan, n° 160434).
Contentieux du PLU : les requérants et moyens invocables
Qui peut contester le PLU ?
Pour contester un PLU, il est possible de former un recours en annulation contre les actes réglementaires édictés au cours de sa procédure d’élaboration si ces actes font griefs, c’est-à-dire portent atteinte à l’intérêt des requérants. Pour remettre en cause un PLU devant le juge, il est donc nécessaire de disposer d’un intérêt à agir.
Les habitants d’une commune se voient reconnaître automatiquement un intérêt à agir (CE, 4 mars 2016, Commune de Martigues, n° 384795). L’intérêt à agir des personnes morales comme les associations peut être constitué si elles sont régulièrement constituées, représentées par la personne physique habilitée par les statuts, que la contestation porte sur leur objet social défini dans les statuts et entre dans le champ d’action géographique de l’association. Les personnes publiques comme le Préfet ou des communes voisines peuvent aussi se voir attribuer la qualité pour agir.
Quels moyens sont soulevés contre le PLU ?
Des moyens de légalité externe, tenant à la compétence, à la procédure et à la forme, et des moyens de légalité interne, tenant au respect du droit, à son interprétation et au détournement de pouvoir, peuvent être invoqués pour justifier la demande d’annulation :
Concernant la légalité externe, les moyens suivants sont invoqués :
Des irrégularités dans les différentes phases de la procédure d’élaboration du PLU :
L’absence ou l’irrégularité de la délibération prescrivant le PLU (1)
Les irrégularités ayant affectées le déroulement de la concertation au regard des modalités définies par la délibération prescrivant le PLU (2)
Le défaut de consultation des personnes publiques associées (3)(4)
L’insuffisance du dossier soumis à enquête publique (5)
L’insuffisance du contenu du rapport du commissaire enquêteur (6)
L’insuffisance de l’enquête publique (7)
L’illégalité de la modification du projet de PLU après l’enquête publique
L’insuffisance de motivation de la délibération approuvant le PLU
Des irrégularités entachant les différents documents du PLU
Le vice de forme tiré de l’insuffisance du rapport de présentation (8)
Le détournement de procédure pour le zonage d’une parcelle
L’absence d’éléments comme la cartographie des risques (9)
Concernant la légalité interne, il est possible d’invoquer :
Des erreurs de droit et des erreurs manifestes d’appréciation :
Pour le classement d’une parcelle en zone A, N, ou U.
Pour l’application d’un article du droit de l’urbanisme (10)
Pour la création d’une OAP
Pour la dérogation à la règle d’urbanisation en continuité
Pour le non-respect du règlement du PLU
Pour l’incohérence des documents (11)
Pour la méconnaissance des dispositions d’une zone particulière, notamment une zone de protection
En cas d’annulation du PLU, le document antérieur, voire le RNU, est remis en vigueur. Cependant, les actes pris sur son fondement ne sont pas remis en question si l’annulation repose sur un motif étranger aux règles d’urbanisme applicables au projet (12).
Quel est l’intérêt de faire appel à un avocat en droit public pour les problématiques liées au PLU, Plan local d’urbanisme ?
Il est pertinent de se faire accompagner d’un avocat en raison de la complexité des problématiques liées au PLU, comme pour :
la contestation d’un zonage,
la contestation d’un emplacement réservé
ou la contestation d’une OAP.
Les principales fonctions de l’avocat en droit de l’urbanisme consistent en des missions de conseil lors de l’élaboration et la modification du plan local d’urbanisme ; la rédaction de réponses à des demandes de recours gracieux et l’accompagnement en défense des collectivités territoriales en cas de recours contentieux contre un plan local d’urbanisme.
L’avocat en droit public remplit d’autres missions concernant le PLU comme des consultations orales en conseil, des consultations juridiques relatives à l’interprétation de règles d’un PLU, à des audits d’autorisations d’urbanisme par rapport au PLU, etc. Le recours à un avocat peut aussi permettre d’engager des négociations.
Le cabinet Py Conseil, intervient principalement dans les départements de l’Isère (38), Hautes-Alpes (05), Drôme (26), Savoie (73) et Haute-Savoie (74). Il intervient par ailleurs sur demande dans le reste du territoire français, grâce au développement de la visioconférence et à l’absence de postulation devant les juridictions administratives. Le cabinet Py Conseil propose donc un accompagnement dans toute la France pour la défense des PLU pour les collectivités territoriales.
Les conséquences du non-respect du PLU ?
En cas de non-respect du PLU par une construction incompatible avec le permis délivré ou élaborée sans l’autorisation d’urbanisme nécessaire, une infraction est caractérisée.
Le maire de la commune a l’obligation de faire constater l’infraction à l’urbanisme par un procès-verbal (Article L480-1 du Code de l’urbanisme) et de transmettre au Parquet, qui dispose de l’opportunité des poursuites. Si le maire ne remplit pas son obligation, la responsabilité de l’État peut être engagée.
En outre, il a été jugé qu’un maire ayant délivré un permis de construire en sachant que la réalisation du projet ainsi autorisé nécessitait une révision du document d’urbanisme, dont la réalisation était prévue ultérieurement, s’est rendu coupable de complicité d’infraction au POS (Crim. 14 juin 2005, n° 05-80.916).
Dès la constatation de l’infraction par ce procès-verbal, le maire, si l’autorité judiciaire ne l’a pas déjà fait et ne s’est pas encore prononcée, peut prendre un arrêté interruptif de travaux (Article L480-2 du Code de l’urbanisme). Cette mesure conservatoire prise au nom de l’État, doit être motivée.
Il est à noter que les autorités compétentes disposent d’un droit de visite et de communication trois ans après l’achèvement des travaux (Article L610-4 du Code de l’urbanisme).
Pour faire cesser le trouble à l’ordre public, deux types de mesures peuvent être prises. Les autorités compétentes peuvent ordonner la mise en conformité avec le PLU ou la démolition. Ces obligations peuvent être assorties d’astreintes.
Toutefois, le contrevenant a la possibilité de demander un permis modificatif dans le cas où ses travaux pourraient être compatibles avec le PLU. Il peut demander une régularisation administrative de sa situation (Articles L600-5 et L600-5-1 du Code de l’urbanisme). Le juge peut annuler partiellement une autorisation d’urbanisme si le vice n’affecte qu’une partie du projet et peut être régularisé. Il fixe le délai dans lequel le titulaire de l’autorisation pourra en demander la régularisation, même après l’achèvement des travaux. Dans cette situation, le juge peut aussi sursoir à statuer pour permettre aux parties de présenter leurs observations.
Ainsi, le cabinet PY CONSEIL représenté par Me Aurélien PY, accompagne les collectivités territoriales pour toutes questions relatives au plan local d’urbanisme. Prenez contact !
(1) Attention toutefois aux délais de prescription pour ce type d’actions par la voie de l’exception – (2) Article L300-2 du code de l’urbanisme – (3) Article R. 153-6 du Code de l’urbanisme – (4) En cas de modification du projet de PLU avant l’enquête publique, les PPA doivent être de nouveaux consultées – (5) Article R. 153-8 du Code de l’urbanisme – (6) Article R. 123-19 du Code de l’environnement – (7) Par exemple : l’absence de mention de l’évaluation environnementale dans l’avis d’enquête publique – (8) Article 151-4 du Code de l’urbanisme – (9) Article R. 151-34 du code de l’urbanisme – (10) Ex : le non-respect de l’équilibre entre le développement urbain et une utilisation économe des espaces (Article L. 101-2 du Code de l’urbanisme) – (11) Ex : incohérence du règlement avec le PADD (article L151-8 du Code de l’urbanisme) ; l’incohérence du rapport de présentation avec les autres documents du PLU ; l’incompatibilité entre PLU et SCOT (Article L142-1 du Code de l’urbanisme) – (12) CE Avis 2005, Monsieur MARANGIO.
Maître Aurélien PY, avocat en droit public et administratif au Barreau de Grenoble, intervient dans les dossiers de permis de construire pour ses clients publics et privés, dans toute la France et plus régulièrement dans les départements de l’Isère, Hautes-Alpes (bureau secondaire à GAP), Alpes-de-Haute-Provence, Drôme, Savoie et Haute-Savoie.
Qu’est-ce qu’un permis de construire ?
Le permis de construire est une autorisation d’urbanisme délivrée par la mairie de la commune où se situe le projet.
Il concerne :
– les constructions nouvelles, même sans fondation, de plus de 20 m² de surface de plancher ou d’emprise au sol ;
– les bâtiments existants : travaux d’extension, changement de destination soumis à permis de construire ;
Les travaux soumis à permis de construire sont notamment précisés par les articles L421-1 à 9 et R*421-14 à 16 du code de l’urbanisme.
D’autres autorisations d’urbanisme existent telles que la déclaration préalable de travaux, non opposition à déclaration préalable ou encore le permis d’aménager pour lesquels Me Aurélien PY peut également répondre à vos questions.
Pourquoi confier votre dossier de permis de construire à Me Aurélien PY?
Avocat expert en permis de construire au Barreau de Grenoble, Me Aurélien PY assiste :
les collectivités territoriales dans l’instruction des autorisations d’urbanisme et la rédaction et motivation des arrêtés ;
les professionnels de l’immobilier ;
les particuliers souhaitant bénéficier d’un audit de leur permis de construire, contester un refus de permis de construire ou le permis de construire accordé à un tiers, le plus souvent à leur voisin (recours individuel ou collectifs) ;
Le permis de construire est donc une décision prise par l’administration. Il est régulièrement à l’origine de conflits de voisinages.
Vous souhaitez obtenir un audit de votre permis de construire ?
Afin de limiter les risques contentieux, vous pouvez confier l’audit de votre permis de construire à Me Aurélien PY, avocat au Barreau de Grenoble.
Vous pouvez lui communiquer l’ensemble des pièces du permis de construire réalisé par l’architecte, avant de le déposer en mairie.
Architectes et professionnels de l’immobilier, collectivités territoriales ? Vous pouvez également saisir Me Aurélien PY.
Votre avocat pourra ainsi étudier les règles de droit applicables et vérifier que le risque contentieux est limité.
Quels types de recours pouvez-vous engager ?
Avant tout, il est indispensable de préciser que cette autorisation peut être contestée sur le plan administratif par voie de recours gracieux ou contentieux devant le Tribunal administratif, mais également devant les juridictions judiciaires car cette décision est toujours accordée sans préjudice du droit des tiers.
Cela signifie que quand bien même cette décision serait légale sur le plan du droit de l’urbanisme (PLU, risques naturels, etc.), elle peut être à l’origine de préjudices sur le fondement du droit privé : troubles anormaux du voisinage, violation du cahier des charges du lotissement, violation d’une servitude, etc.
Maître Aurélien PY, avocat au Barreau de Grenoble, vous conseille sur la meilleure stratégie à adopter en matière de permis de construire.
Vous pouvez aussi lui confier une consultation juridique pour obtenir un conseil sur votre dossier : l’analyse juridique, les chances de succès de votre affaire, les actes à contester ou les responsabilités à engager.
Plusieurs procédures peuvent être initiées par voie amiable ou demande en justice :
> Devant le Maire ou le Tribunal administratif :
En droit de l’urbanisme : recours gracieux devant le Maire ou recours pour excès de pouvoir devant le Tribunal administratif, recours en responsabilité en cas de délivrance d’une autorisation d’urbanisme illégale, etc.
Il est possible que ce type d’affaires se traduise par une solution amiable entre les parties, notamment en cas de contestation d’un projet initié par un promoteur immobilier (modification du projet, accord indemnitaire en réparation des préjudices subis).
Si vous décidez de saisir le juge administratif, il convient préalablement d’analyser le permis de construire de façon approfondie afin de déceler les éventuels vices de forme ou de procédure. Sachez que vous pouvez en obtenir une copie intégrale auprès des services de votre commune. Il s’agit en effet d’un document communicable à toute personne qui en fait la demande.
Par ailleurs, le juge examine également la légalité du projet de permis de construire par rapport aux règles d’urbanisme contenues dans le plan local d’urbanisme (document de planification de l’urbanisme sur le territoire communal ou intercommunal), les éléments relatifs aux risques naturels sur la parcelle objet du projet et les diverses lois relatives au droit de l’urbanisme.
Vous disposez de deux mois à compter de l’affichage sur le terrain pour engager un recours gracieux ou contentieux. Le délai ne commence pas à courir tant que la décision litigieuse n’est pas affichée. Elle doit aussi faire l’objet d’un affichage continu pendant un délai de deux mois.
Au terme de l’instance, le projet de construction issu de l’autorisation peut être annulé par le juge administratif ou celui-ci peut enjoindre au bénéficiaire du permis de construire de modifier son projet pour le rendre conforme. Etant précisé que le délai moyen pour statuer est en moyenne de 10 mois.
En cas d’urgence, il peut également être demandé au juge de suspendre l’exécution du permis de construire. Mais il est indispensable de déposer préalablement au référé-suspension, une requête au fond aux fins d’annulation du permis de construire. En effet, le référé-suspension permet simplement au juge de suspendre l’exécution du permis de construire pendant le temps d’instruction du dossier devant le Tribunal.
> Mise en demeure puis Tribunal judiciaire :
En droit privé de l’immobilier : mise en demeure des personnes responsables des préjudices et action devant le tribunal judiciaire, en référé en cas d’urgence ou par voie d’assignation au fond ;
Il est indispensable, sauf urgence ou impossibilité, d’initier des démarches amiables avant toute saisine de la juridiction. Cela peut toujours vous permettre d’éviter une procédure contentieuse plus onéreuse. Les parties peuvent en effet s’accorder sur des modalités de règlement amiable du litige et conclure en ce sens une transaction.
En cas de contentieux, selon la nature de l’affaire, le juge peut décider de mettre fin aux troubles créés par la construction et de réparer les préjudices subis du fait de la construction (action pour troubles anormaux du voisinage, actions en responsabilité).
Par exemple, une construction peut générer des troubles anormaux du voisinage qui ont pour conséquence une perte de valeur vénale de votre habitation. Dans ce cas, il convient de le soumettre à un expert immobilier afin de connaître l’impact de la construction litigieuse sur le prix de votre bien. Cela permet de disposer d’éléments objets à soumettre au juge.
De même, dans les cas où une construction est édifiée de manière illicite, par exemple en méconnaissance du cahier des charges d’un lotissement, il est possible de demander au juge d’ordonner la démolition de cette construction et la réparation des préjudices subis.
Par ailleurs, il est possible de vous défendre en cas de recours abusifs d’un voisin qui n’invoquerait aucun moyen sérieux à l’encontre du permis de construire qui vous a été accordé et a pour seul but de vous rendre la vie compliquée.
Quelle que soit la situation, Maître Aurélien PY, avocat au Barreau de Grenoble, engage les recherches juridiques et de la jurisprudence les plus récentes pour le règlement amiable ou contentieux de votre affaire.
>Devant le Maire, le Procureur de la République ou le juge pénal
En l’absence de permis de construire ou si celui-ci n’est pas respecté, cela constitue une infraction d’urbanisme.
Vous pouvez dans ce cas, demander au maire de la commune, de dresser un procès-verbal d’infraction qui doit impérativement être transmis au Procureur de la République. Me Aurélien PY peut se charger de la rédaction d’une telle demande, motivée et généralement assortie d’un procès-verbal de constat d’huissier.
En cas de refus du maire expresse ou implicite du maire dans un délai de deux mois suivant la réception de votre demande, il est possible de saisir le juge administratif pour demander l’annulation d’un tel refus.
Vous avez également la possibilité de déposer plainte directement contre l’auteur de l’infraction d’urbanisme que vous entendez contester, dans le cas où vous disposez des pièces permettant d’établir la matérialité de l’infraction. Sachez que Me Aurélien est à votre disposition pour vous assister dans ces démarches.
L’affaire peut se poursuivre devant le juge pénal, qui dispose d’importants pouvoirs de sanctions (amendes lourdes et/ ou démolition).
En cas de problèmes relatifs à un permis de construire, contactez Maître Aurélien PY, avocat au Barreau de Grenoble.
L’une des responsabilités phares des Collectivités territoriales est l’organisation et l’aménagement du territoire et la réponse aux demandes d’autorisations d’urbanisme formulées par les administrés. Pour réussir cette mission, celles-ci doivent impérativement respecter les règles en matière d’urbanisme (par exemple, le plan local d’urbanisme ou PLU).
Compte-tenu du haut degré de technicité, de la complexité du droit de l’urbanisme, ainsi que des règles qui varient en fonction des communes, l’avocat expert en droit de l’urbanisme aide les collectivités territoriales à bâtir et concrétiser leurs projets d’aménagement du territoire et d’urbanisme, dans le respect des règles législatives et jurisprudentielles. L’avocat en droit de l’urbanisme veille à l’encadrement juridique de toutes les opérations de construction et d’urbanisme et les projets pour éviter les litiges.
Les domaines d’intervention de l’avocat en droit de l’urbanisme
Le champ d’application du droit de l’urbanisme est vaste. L’avocat en droit de l’urbanisme intervient pour garantir la conformité de tous les projets d’aménagement du territoire et d’urbanisme gérés par les collectivités territoriales.
Quel que soit vos projets en matière d’urbanisme, votre conseil est à l’écoute de vos besoins et vous accompagne dans leur exécution sur le plan juridique.
En matière d’autorisation d’urbanisme, il vous accompagne, depuis la phase d’audit jusqu’à l’éventuelle contestation des arrêtés édictés par les administrés. L’avocat en droit de l’urbanisme délivre ses conseils et veille au bon respect du droit.
Par exemple, dans sa fonction de conseiller, l’avocat en droit de l’urbanisme aide les collectivités territoriales à répondre aux demandes de certificats d’urbanisme indispensables à chaque projet porté par les administrés (achat d’un bien immobilier, opération de construction…), et procède à l’audit des autorisations d’urbanisme (déclaration préalable, permis de construire, permis d’aménager, etc.).
Par ailleurs, en cas de non respect des règles d’urbanisme (exemple de la construction en l’absence de permis de construire), il est possible d’agir rapidement pour édicter un arrêté interruptif des travaux, constater leur irrégularité (PV de constat d’infraction aux règles d’urbanisme), voire saisir les juridictions civiles et pénales. Ainsi, votre avocat en droit de l’urbanisme vous assiste pour obtenir la mise en conformité des constructions avec les règles d’urbanisme et vous assiste devant les juridictions.
Le droit de l’urbanisme étant en lien avec d’autres droits (droit de l’environnement, fiscalité, santé, construction, habitation, transports, patrimoine et domaine public), le support d’un avocat en droit de l’urbanisme est très utile aux collectivités territoriales. Ce dernier tente ainsi d’éviter le succès de litiges pouvant impacter la bonne conduite et la concrétisation des projets d’urbanisme.
Par ailleurs, le droit de l’urbanisme est une matière qui connait de nombreuses réformes et qui nécessite une veille permanente. L’avocat en droit de l’urbanisme effectue cette veille et met en oeuvre les diligences nécessaires pour assurer la légalité des analyses, actes et procédures nécessaires à la concrétisation de tous les projets d’urbanisme.
Comment un avocat en droit de l’urbanisme peut-il aider les Collectivités territoriales ?
L’avocat en urbanisme a pour objectif prioritaire de défendre les intérêts de ses clients collectivités territoriales et élu(e)s.
Pour mener à bien cette mission, il suit chaque étape des différents projets d’aménagement du territoire ou d’urbanisme qui lui sont soumis, en s’assurant que les dispositions législatives et règlementaires soient respectées, à la lumière des dernières décisions jurisprudentielles..
du régime d’instruction et de légalité d’une demande d’autorisation d’urbanisme (déclaration préalable, permis d’aménager, permis de construire), et les différentes catégories d’autorisations d’urbanisme;
de l’articulation des règles nationales (avec le respect des lois : littoral, ALUR, montagne, Code de l’urbanisme) et locales d’urbanisme (plan local d’urbanisme, PLU, carte communale, etc.).
des plans locaux d’urbanisme et autres documents d’urbanisme
Ainsi, l’assistance d’un avocat en urbanisme est utile pour renforcer la sécurité juridiques des projets et leur suivi.
À quels moments les collectivités territoriales doivent-elles faire appel à un avocat en droit de l’urbanisme ?
Faire appel à un avocat en urbanisme est utile dans deux cas : Vous conseiller de façon efficace et/ou vous défendre en cas de contentieux en gardant à l’esprit que toute personne morale de droit public, et donc collectivité territoriale, a des droits, mais aussi des obligations.
Dans le premier cas, l’avocat en urbanisme est à vos côtés pour l’ensemble de vos réflexions, démarches, négociations ou prises de décisions en lien avec le droit de l’urbanisme. Il met en oeuvre les diligences nécessaires pour vous prodiguer les meilleurs conseils.
Dans le second cas, c’est à dire, en situation de contentieux, l’avocat en urbanisme assure votre défense devant les juridictions administratives et judiciaires. Il vous assiste et vous représente auprès des tribunaux compétents pour résoudre les conflits liés aux droits des sols auxquels vous êtes confrontés.
Pourquoi les Collectivités territoriales doivent-elles collaborer avec un avocat en droit de l’urbanisme ?
Collaborer avec un avocat en urbanisme permet de s’adjoindre les services d’un professionnel qui remplit la fonction de conseil, maîtrise les règles procédurales en cas de contentieux, et aide à anticiper d’éventuelles problématiques afférentes au droit de l’urbanisme. L’avocat en urbanisme est aux côtés des Collectivités territoriales notamment pour :
L’assistance dans les problématiques liées à la voirie et à la propriété ou domanialité publiques (domaine public, domaine privé, affectation et désaffectation, classement et déclassement, etc.);
La mise en place, l’élaboration d’un plan local d’urbanisme (respect des règles de zonage et des risques naturels, etc.), ou d’un ScoT ou schéma de cohérence territoriale ;
L’audit et la rédaction d’arrêtés en matière d’autorisations d’urbanisme (permis d’aménager, de démolir, déclaration préalable, protection du patrimoine…) ;
Le conseil dans le contrôle de la conformité des autorisations à l’urbanisme, les arrêtés interruptifs de travaux, les infractions d’urbanisme etc.;
De la même façon, en matière de domanialité publique ou privée, l’avocat en urbanisme intervient en matière de procédure de classement ou de déclassement concernant les biens du domaine public et du domaine privé des collectivités territoriales.
En résumé, un avocat en urbanisme assiste les collectivités territoriales dans la conduite de l’ensemble des opérations d’aménagement du territoire.
Se faire conseiller et accompagner par un cabinet d’avocat expert en droit de l’urbanismeest une décision que les collectivités territoriales et leurs représentants doivent prendre pour sécuriser l’ensemble des opérations en lien avec l’urbanisme et l’aménagement de leur territoire. L’avocat en droit de l’urbanisme et les collectivités territoriales travaillent de concert pour mener à bien chaque projet et limiter les risques de litiges et de contentieux.
Le cabinet Py Conseil, intervient principalement dans les départements de l’Isère (38), Hautes-Alpes (05), Drôme (26), Savoie (73) et Haute-Savoie (74). Il intervient par ailleurs sur demande dans le reste du territoire français, grâce au développement de la visioconférence et à l’absence de postulation devant les juridictions administratives.
Sur l’obligation de délivrance de la chose vendue en l’état
Sur le régime de l’obligation de délivrance de la chose vendue en l’état
Conformément à l’article 1603 du Code civil (CC), il pèse sur le vendeur une obligation de délivrance conforme de la chose qu’il vend.
Ainsi, s’agissant des choses vendues en l’état, conformément à l’article 1614 alinéa 1 du CC, le vendeur doit les délivrer dans l’état où elle se trouve au moment de la vente.
Par conséquent, c’est en l’état où la chose se trouvait au jour de l’échange des consentements que l’acquéreur a entendu l’acheter. Dès lors, si au moment de la vente, le bien vendu était dans un certain état, il ne saurait exiger, à défaut de stipulation contraire, que lui soit délivré un bien en meilleur état.
Sur l’application de l’obligation de la chose vendue en l’état aux biens immeubles
L’obligation de délivrance de la chose en vendue en l’état qui pèse sur le vendeur s’applique aux biens immeubles.
C’est ce qui ressort, par exemple, d’un arrêt rendu par la Cour d’appel de BESANÇON le 9 décembre 2009 (n° 08/01202) que : « [les requérants] sollicitent en dernier lieu la résolution de la vente pour défaut de conformité sur le fondement de l’article 1614 du Code civil ; il apparaît toutefois que [les vendeurs] ont bien délivré la chose vendue en l’état où elle se trouvait au moment de la vente s’agissant d’une maison mitoyenne ancienne construite au XVIIIe siècle qui, de manière notoire, n’était pas habitable en l’état et nécessitait d’importants travaux de réfection ».
En conclusion, dans le cas de la vente d’un bien immeuble en l’état, il existe effectivement une obligation de délivrance du bien immeuble en l’état où il se trouve au moment de la vente qui pèse sur le vendeur.
Que vous soyez un professionnel de la construction ou un particulier, le cabinet PY CONSEIL, se tient à votre entière disposition pour tout conseil, règlement amiable d’un conflit, ou procédure en droit de la construction.
Me Aurélien PY, avocat expert en droit public et urbanisme à GRENOBLE et à GAP, vous conseille et vous assiste dans les problématiques que vous rencontrez.
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